Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a indiqué dans un communiqué rendu public hier qu'un préavis de grève d'une semaine est programmé. En effet, les travailleurs des communes comptent entamer une grève à partir du 25 septembre au 2 octobre. Le mot d'ordre de grève a été lancé à plusieurs reprises, mais n'a pas connu l'écho escompté dans la mesure où les travailleurs des Assemblées populaires communales (APC) de la wilaya d'Alger ont rejoint leurs postes de travail le plus normalement du monde. A travers ce préavis de grève, le Snapap lance un appel aux autorités pour intervenir en faveur des travailleurs des APC, afin d'obtenir la régularisation de leur situation socioprofessionnelle. Pour rappel, les travailleurs des collectivités locales ont observé un mouvement de grève de 8 jours, du 4 au 11 septembre dernier et des sit-in sur l'ensemble du territoire national, a indiqué le même communiqué. Les contestataires réclament la revalorisation de leurs salaires et l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11, portant code du travail. Ils demandent par ailleurs la révision de leur statut particulier, de leur régime indemnitaire et le maintien de leur régime de retraite, ainsi qu'une transparence dans la gestion des œuvres sociales. Le Snapap revendique 15 points parmi lesquels le respect des droits syndicaux et le droit de grève, l'intégration définitive des contractuels du pré-emploi et des vacataires dans le circuit professionnel, puisqu'ils ne possèdent pas de statut et ne perçoivent pas de salaires. Il réclame aussi l'augmentation de la pension de la femme au foyer à 8000 DA sans condition, ainsi que l'augmentation de la pension familiale à 2000 DA et sans condition également. Il faut noter que le syndicat organise le débrayage en pleine période de rentrée sociale, notamment la rentrée scolaire des élèves et la rentrée universitaire, dans le but de donner plus d'impact à leur mouvement. Par ailleurs, il est à rappeler que, lors de la réunion du conseil national de la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), affiliée au Snapap, en date du 9 septembre dernier dans quelques wilayas du centre et dans quelques communes de certaines wilayas de l'est du pays, le mot d'ordre de grève a été «pratiquement» ignoré. Pour ces différentes raisons, la FNSC a lancé ce préavis de grève de 8 jours, suivi d'un rassemblement national devant le Palais du gouvernement.