L'aventure du jeune attaquant algérien Youcef Belaili à l'ES Tunis tourne au vinaigre. En conflit depuis le début de l'année avec la direction de l'EST, qui s'est opposée à son transfert en France, Belaili s'est mis à dos les ultras de l'Espérance. L'ex-international espoir algérien a reçu des menaces de mort et se trouve dans une situation psychologique très difficile, d'après son avocat, Me Ali Abbes. «Belaili a reçu des menaces de mort de la part de parties extérieures au comité de l'EST et il traverse une période psychologique difficile suite aux nombreux appels qu'il a reçus après son refus de prolonger son contrat avec l'équipe. Il ne peut plus rejouer avec l'EST dans ces conditions», a affirmé l'avocat du jeune joueur algérien sur les ondes de la radio tunisienne Shems FM, tout en précisant que le contrat de son client avec l'Espérance va bel et bien expirer en juin prochain, contrairement aux affirmations du président de la commission juridique de l'EST, Riadh Touati, qui a annoncé dernièrement que Belaili est lié à son club jusqu'au 30 juin 2015. Riadh Touati a indiqué que le contrat de Belaili est renouvelé automatiquement pour une saison supplémentaire, étant donné qu'il n'a pas saisi la direction du club pour résilier son contrat avant décembre 2013, ce que réfute l'international algérien, son père et son manager. Le père de Belaili a fait savoir qu'il a envoyé deux correspondances à la Fédération Tunisienne de Football et à la Ligue Nationale de Football Professionnel le 9 décembre 2013 pour exprimer la volonté de son fils de quitter l'EST après avoir reçu des offres concrètes de clubs français. Il a signalé qu'il a transmis également une lettre recommandée avec accusé de réception, au président de l'EST, Hamdi Meddeb, 24 heures plus tard conformément aux termes du contrat signé avec l'Espérance. Le prodige oranais s'entraîne seul depuis plusieurs semaines. Son père a révélé qu'un accord a été trouvé pour que son fils reprenne les entraînements et prolonge son contrat avec l'EST, mais la sortie médiatique du président de la commission juridique de l'EST a tout gâché et remis en cause. Affaire à suivre.