Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, se garde de s'ingérer dans les affaires du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Ce dernier continue d'ignorer les deux jeunes joueurs émigrés chipés à la France, Ryad Boudebouz et Ishak Belfodil, non retenus pour le premier match de préparation pour le Mondial brésilien contre la Slovénie. «Je ne m'immisce jamais dans les affaires techniques de la sélection nationale. Je ne peux pas imposer Boudebouz et Belfodil à Halilhodzic qui est totalement libre dans ses choix. La FAF a convaincu ces joueurs de porter le maillot national et le choix de les sélectionner relève des prérogatives du sélectionneur national qui a signé un contrat d'objectifs avec nous. On le juge uniquement sur les résultats qu'il obtient sur le terrain», a déclaré, mardi soir, le président de la FAF sur le plateau d'Echourouk TV, tout en rappelant que la qualification au second tour du Mondial 2014 est un objectif qui figure sur le contrat du technicien bosnien. Raouraoua a annoncé, d'autre part, qu'il n'a fixé aucun ultimatum au sélectionneur national pour se prononcer sur son avenir à la barre technique de l'EN, alors que l'on sait que son contrat va expirer en XXX. «On a encore assez de temps devant et on veillera à ce que l'EN ne se retrouve pas sans entraîneur après le Mondial», a précisé le patron de la FAF, qui est à la recherche d'un nouvel entraîneur pour la sélection olympique, mise en veille depuis 2011 où elle n'avait pas pu arracher sa qualification aux JO 2014 sous la houlette de l'entraîneur actuel de la JSK, Azeddine Aït Djoudi. «Tout le monde me demande d'engager un entraîneur étranger pour les Olympiques» Le successeur d'Aït Djoudi sera en principe un technicien étranger. «Moi, je privilégie les techniciens locaux, mais tout le monde me demande d'engager un entraîneur étranger pour les Olympiques. Nos entraîneurs eux-mêmes sont pour le recrutement d'un étranger», a révélé Raouraoua qui a proposé ce poste à Rabah Saâdane qui l'a décliné. Par ailleurs, le président de la FAF a indiqué que c'est la CAF qui choisira les quatre villes algériennes susceptibles d'abriter la CAN 2019 ou 2021 pour lesquelles notre pays est candidat, tout en révélant que le coût de l'organisation d'une phase finale de Coupe d'Afrique des nations s'élève à 5 millions de dollars, dont 2 millions sont à la charge de la CAF. Raouraoua a réitéré aussi son ambition de briguer la présidence de la CAF lorsque le président actuel, le Camerounais Issa Hayatou, prendra sa retraite, lui qui vient de boucler ses 25 ans à la tête de l'instance suprême du football africain. «On verra plus clair en 2017. Moi, je ne me présenterai jamais contre Hayatou qui est un ami de longue date», a affirmé Raouraoua, qui s'attelle déjà à préparer son successeur à la tête de la FAF.