Le président de la FAF, qui veut assurer une stabilité au sein du staff technique de l'équipe nationale, met la pression sur l'actuel sélectionneur, Vahid Halilhodzic, lequel temporise à communiquer une réponse définitive quant à son avenir. A la fédération, on révèle que Raouraoua est «fou furieux» contre Halilhodzic, connu pour sa «tête dure» et ses «sautes d'humeur». Ce dernier fuit à chaque fois le sujet du prolongement de son contrat, insinuant par ce comportement une révision à la hausse de son salaire. Il est admis que Raouraoua s'est engagé à «garder Halilhodzic pour faire son Mondial». Il conduira l'équipe nationale au Brésil, pour reprendre les propos de Raouraoua. Mais cela n'empêche pas le président de la FAF de prendre ses précautions et préparer d'ores et déjà l'après-Mondial-2014. Il veut s'assurer de la réponse de Halilhodzic. Raouraoua ne souhaite pas qu'il y ait une cassure après le Mondial du Brésil dans la mesure où l'équipe nationale doit disputer juste après les éliminatoires de la CAN-2015, prévue au Maroc. Raouraoua aurait souhaité clore le sujet après le tirage au sort du Mondial, mais Halilhodzic a demandé un «temps de réflexion», a-t-on expliqué à la FAF. En ce sens, les deux hommes devraient se rencontrer incessamment afin de renégocier le contrat, sachant que le technicien bosniaque reçoit des offres de la part de plusieurs clubs européens et de sélections nationales. En ce sens, Halilhodzic aurait demandé à Raouraoua un délai jusqu'au mois de février 2014 pour se prononcer. Une situation qui exacerbe le président de la FAF, a-t-on révélé auprès de la fédération. A la fédération, on indique que Halilhodzic avait discuté avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qu'il a pu approcher après l'euphorie de la qualification au Mondial. Halilhodzic lui-même avait déclaré qu'il gardera «au secret» la teneur de sa discussion avec Sellal, le qualifiant de «sympathique». En ce sens, le technicien bosniaque, qui bénéficie de «la sympathie» des dirigeants au sein de l'Etat, négocie en «position de force», a-t-on révélé à la FAF, sachant que le président de la fédération aurait même envisagé de mettre fin à la relation de travail FAF-Halilhodzic en raison de ses sautes d'humeur et de son tempérament. Il est vrai que Raouraoua s'est engagé de garder Halilhodzic pour «faire son Mondial, mais devant les «tergiversations» du Bosniaque, le président de la fédération l'a menacé d'annoncer son successeur au plus tard au mois de février prochain. Raouraoua veut s'assurer d'ores et déjà de l'avenir de l'équipe nationale en prévision de la CAN-2015. En somme, entre Raouraoua et Halilhodzic, ce n'est pas l'idylle.