Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a salué jeudi à Alger le niveau de la relation et de la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique, atteint aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif. M. Lamamra a, dans une allocution d'ouverture de la 2ème session du dialogue stratégique algéro-américain, indiqué que la relation entre les deux pays est "cruciale et enracinée dans la mémoire", relevant que leur "histoire commune comprend de nombreux autres chapitres écrits avec émotion et fierté". Il a, à cette occasion, rappelé le soutien de John Fitzgerald Kennedy en 1957, alors qu'il était sénateur, pour l'indépendance de l'Algérie, indiquant que "ses mots ont résonné profondément parmi les combattants de la liberté et dans le cœur du peuple algérien". Revenant à la coopération actuelle entre l'Algérie et les Etats-Unis, M. Lamamra a assuré qu'"il n'y a pas de restrictions dans le renforcement de (cette) coopération". Nous voulons aller de l'avant avec de nouvelles idées et prospecter de nouvelles voies, non seulement dans notre coopération bilatérale, mais au-delà, en explorant ce que nous pouvons faire ensemble à travers les échanges de points de vue, le partage d'informations et l'évaluation, chaque fois et aussi souvent que possible, ainsi que les actions que nous pouvons mener en commun", a-t-il ajouté. M. Lamamra a en outre souligné que le partenariat avec les Etats-Unis "se dirige vers une alliance bâtie sur les solides piliers de la confidence, la confiance, le respect mutuel, les valeurs et les intérêts partagés", ajoutant que le marché algérien "est ouvert et préparé à lever tous les obstacles restants pour devenir plus attractifs pour l'investissement étranger". Il a indiqué que le gouvernement algérien "fera tout son possible pour attirer la concurrence loyale et fructueuse où (…) les compétences américaines et la haute performance seraient les bienvenues", soulignant que l'Algérie voit aussi d'"énormes opportunités dans les domaines de l'éducation, la culture, la recherche et la technologie, et en développant des relations plus étroites entre les communautés scientifiques des deux pays". Affirmant que l'Algérie est un pays "axé sur la paix" et "exportateur de stabilité", M. Lamamra a indiqué que "le commerce ne doit pas seulement inclure les échanges de biens ou d'argent, mais il doit être élargi pour inclure la stabilité, la sécurité et le développement", estimant que "la force, la stabilité et la sécurité partagées sont des notions inséparables et pourraient être mieux préservés grâce à une forte coopération".