Le technicien français Phillipe Troussier est prêt à diriger la sélection algérienne après le Mondial 2014. «Je suis libre actuellement et diriger une grande nation comme l'Algérie est une hypothèse que je ne peux écarter. Je suis un candidat potentiel pour un projet d'avenir. Ça reste une possibilité et une ambition partagée par d'autres techniciens, car l'Algérie a toujours disposé de joueurs de très haut niveau et elle est souvent engagée dans les grandes compétitions», a déclaré Philippe Troussier sur le plateau de Dzaïr TV, tout en soulignant qu'il entretient d'excellentes relations avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, qui l'avait sollicité à deux reprises par le passé en 2002 et 2011, mais sans réussite. «Depuis 2002 où il était venu me voir au Maroc en compagnie du président de la Ligue (Mohamed Mecherara NDLR), j'entretiens des relations très amicales avec Raouraoua. Je le respecte énormément et il a beaucoup d'estime pour moi», dira Troussier, le plus africain des entraîneurs français, lui qui détient la nationale ivoirienne et qui vit au Maroc après s'être converti à l'Islam. Surnommé le sorcier blanc, Troussier a dirigé par le passé cinq sélections africaines, à savoir la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Maroc. En quête d'un remplaçant pour Vahid Halilhodzic, qui tarde à se prononcer sur son avenir à la barre technique de l'EN, Raouraoua a contacté déjà deux entraîneurs étrangers, l'Italien Giovanni Trapattoni et le Français Christian Gourcuff. Ce dernier a même séjourné dernièrement à Alger sur invitation de la FAF et visité le Centre Technique National de Sidi Moussa, en compagnie de son épouse. Aux dernières nouvelles, le patron de la FAF a appelé Troussier après avoir su qu'il était à Alger sur invitation de Dzaïr TV. Va-t-il lui proposer une troisième fois de prendre les destinées des Verts ? Tout est possible.