La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié dans le cadre des plans de développement sectoriels de la réalisation de plusieurs structures de santé. Aussi bien dans les villes balnéaires que celles de l'intérieur, des unités de soins ont vu le jour et permettront une meilleure prise en charge de la population sur le plan sanitaire. Avec ses spécificités aussi bien géographiques que sociales et, en sus, une forte densité de population, la wilaya de Tizi Ouzou a de tout temps ressenti le besoin d'avoir une carte sanitaire spécifique et de nouvelles structures afin de prendre correctement en charge les malades.C'est dans cette optique que les structures sanitaires seront renforcées à très court terme par de nouvelles acquisitions. Parmi ces dernières, citons le centre hospitalier spécialisé dans la cardiologie pédiatrique de la ville de Draâ Ben Khedda, dont la construction exigera une enveloppe budgétaire de 166 milliards de centimes. Les travaux, qui ont été confiés à une entreprise portugaise, enregistrent actuellement un taux d'avancement de 40%, ont indiqué les responsables du secteur. Cette même ville, qui tend à devenir un important centre urbain, sera également dotée d'un centre pour la lutte contre le cancer, une structure dont la construction exigera une enveloppe évaluée à plus de 350 milliards de centimes. Du nouveau pour la Kabylie maritime Ce type de projets concerne aussi la ville côtière d'Azeffoun, dont l'hôpital d'une capacité de 60 lits sera mis en service d'ici à la prochaine saison estivale. Sa réalisation aura coûté quelque 75 milliards de centimes, en plus des 20 milliards destinés à l'équipement. Cette structure sanitaire, qui soulagera à coup sûr toute la population de la Kabylie maritime, sera épaulée par l'hôpital de Tigzirt, lequel sera renforcé et pourvu d'un bloc opératoire. Le flanc sud de la wilaya de Tizi Ouzou aura également sa part parmi ces nouvelles acquisitions. Ainsi, les hôpitaux implantés au niveau des deux principaux centres urbains de cette région, à savoir les Ouadhias et Boghni, figurent aussi dans le programme de la DSP concernant le renforcement des structures sanitaires. Ceci au même titre que l'établissement mère et enfant de Oued Falli, près de Tizi Ouzou, de la polyclinique de la Nouvelle-ville, celles de Aïn El Hammam, Rédjaouna, Boukhalfa, Tamda, Mechetras, Drâa El Mizan et Aït Bouaddou. La réforme du secteur a aussi conduit à un nouveau classement. On parle désormais d'établissement public hospitalier (EPH) et d'établissement public de soins de proximité (EPSP). Cette séparation avait été dictée par le souci de bon fonctionnement et pour permettre une meilleure prise en charge de la population en matière de soins. L'EPH s'occupera exclusivement des soins curatifs alors que l'EPSP se chargera des soins préventifs. Il est aussi question d'ériger au statut de polyclinique la quasi-totalité des centres de santé.