La ministre de la Culture, Nadia Labidi s'est dite lundi, attristée par la nouvelle du décès du journaliste-écrivain Belkacem Benabdallah, survenu vendredi dernier à Tlemcen, affirmant que son œuvre restera à jamais gravée dans la mémoire nationale. "Dieu a voulu aujourd'hui rappeler auprès de lui un journaliste-écrivain de renom qui s'est distingué sur la scène littéraire algérienne et arabe et qui a accompagné plusieurs personnalités algériennes et arabes célèbres, laissant derrière lui un riche répertoire", écrit la ministre dans un message de condoléances. Le défunt était "un écrivain, journaliste, membre de l'Union des écrivains algériens et directeur de la radio de Tlemcen. Il s'est également intéressé aux questions littéraires et problématiques de la culture au sein de la société algérienne et a mis sa poésie au service de la glorieuse guerre de libération", a-t-elle ajouté. "L'œuvre du défunt Belkacem Benabdallah restera à jamais gravée dans la mémoire nationale et dans celle de tous les intellectuels, de ses compagnons et de ceux qui l'ont côtoyés", a estimé la ministre. Homme de lettres et journaliste, spécialiste dans la littérature et la poésie, le défunt Belkacem Benabdallah a passé plus de 40 ans de sa vie au service de la presse écrite. Il a d'abord travaillé au sein du bureau d'Oran de l'agence APS avant d'intégrer l'équipe rédactionnelle du quotidien oranais El Djoumhouria. Durant les années 90, Belkacem Benabdallah a rejoint la radio de Tlemcen jusqu'à sa retraite pour se consacrer à l'activité littéraire au sein de l'Union nationale des écrivains algériens et au niveau de la fondation Moufdi Zakaria.