La parade des collectivités locales est considérée comme particulièrement «tiède» lorsqu'il s'agit de faire face à des problèmes pénalisant la population. Comme celui, par exemple, de la maintenance et de l'entretien des routes traversant leur territoire. Pour le cas d'espèce, la dégradation des routes représente un écueil pour le développement local. Cependant au commun des citoyens, il faut expliquer que les APC ne peuvent dégager des financements conséquents pour réhabiliter et entretenir régulièrement les différents axes routiers, que ce soit les routes nationales (RN), les chemins de wilaya (CW) ou les chemins communaux (CC), ces derniers se trouvant dans un état de dégradation avancé. «Les communes sont étroitement dépendantes des plans communaux de développement (PCD) et des autres instruments mis à la disposition de l'APC, seuls à même de financer des projets d'envergure, tels que le revêtement et l'entretien des routes», a évoqué la majorité des responsables locaux des communes. oujours est-il que s'agissant du fardeau que représentent les chemins communaux pour les APC, la seule solution serait de les en délester à travers une opération de reclassement. On estime que le reclassement de ces infrastructures en chemins de wilaya leur ouvrira la voie à un financement sur le budget de cette dernière ou le programme sectoriel de développement. Une option, semble-t-il, salutaire et qui permettra d'en finir avec le problème des routes, puisque les chemins de wilaya dépendent actuellement du secteur des travaux publics. En attendant, les services concernés de la wilaya et ceux de l'APW vont-ils procéder à ce reclassement et éviter aux élus locaux ce casse-tête ? Les responsables des communes évoquent souvent le problème des routes dans les plans de développement communaux. Les enveloppes financières dégagées pour l'entretien et la réfection des routes sont jugées non suffisantes pour des projets pareils qui nécessitent souvent des sommes colossales.