La sanction infligée mercredi à l'ES Sétif par la Confédération africaine de football qui a décidé du huis clos lors du match de samedi face au TP Mazembe, en demi-finale de la ligue des champions, va "renforcer notre détermination à atteindre la finale de la compétition", a affirmé mercredi à l'APS le président de l'ESS, Hacene Hammar. Visiblement remonté par cette décision "inattendue et injuste", M. Hammar se dit persuadé que le staff et les joueurs vont "sortir leurs tripes" pour gagner la rencontre de samedi, "tout comme l'avait fait la génération de 1988 qui a remporté la coupe d'Afrique alors que le club rétrogradait en division 2". "Pourquoi avoir attendu aujourd'hui pour nous signifier cette décision, et pourquoi nous a-t-on refusé de recevoir le TP Mazembe dimanche au lieu de samedi ?", s'interroge le boss sétifien qui estime que ce huis-clos est une "façon de faire payer à l'Entente le décès tragique du regretté Albert Ebossé". Le président de l'ESS souligne qu'il va "consacrer tout le temps qui nous sépare de cette demi-finale aller à encourager, à galvaniser et à soutenir le staff et les joueurs" car, "ce sont les couleurs de l'Algérie qui seront en jeu". La CAF avait indiqué mercredi sur son site internet que cette sanction (le huis-clos) "fait suite à des sanctions pécuniaires et des rappels à l'ordre formulés par le Jury disciplinaire de la CAF en raison des incidents répétés et du comportement antisportif du public de Sétif, tel que relevé dans différents rapports des officiels de match notamment au cours des rencontres de la phase de groupe de la Ligue des champions Orange".