Amine Bitam s'est-il exprimé sous le coup de la déception et de la colère ? C'est possible. En tout cas, si jamais il venait à être convoqué par un juge dans le cadre de la plainte déposée contre lui par Kerbadj et Hammoum, il lui faudra apporter des preuves à ses accusations. Trop souvent lorsqu'on se sent frustré par une décision (dans le cas présent, une non convocation pour un séminaire d'arbitres internationaux) on peut dire tout et n'importe quoi. Il faut seulement se garder de parler sans justificatifs et arguments concrets devant les micros des journalistes. Bitam affirme qu'il lui a été demandé de saboter la JSK lors de sa demi-finale de Coupe d'Algérie contre le CRB Aïn Fakroun puis de favoriser une des deux équipes (le MCA ou l'USMA) disputant la finale de la Super Coupe d'Algérie. Bitam est un arbitre assistant dont les décisions peuvent influer sur le sort d'une rencontre mais le vrai patron sur le terrain c'est l'arbitre directeur. On peut donc supposer que les arbitres directeurs des matches JSK-CRBAF et MCA-USMA ont reçu les mêmes consignes que Bitam mais en ont-ils vraiment été instruits ? Dans le cadre de l'enquête que va mener le ministère des Sports, ces deux arbitres directeurs vont certainement être entendus et même confrontés à Bitam dont on se demande pourquoi il a attendu tout ce temps pour parler.