La 17e journée de Ligue 1 n'a pas dérogé à la règle. L'arbitre du match USMA-JSK, Amalou, et celui de la rencontre CRBAF-MCA, Bachiri, ont suscité la colère des responsables des Canaris et du Doyen. Le MCA a pointé du doigt Bachiri quant à sa prestation. Bachiri aurait influé sur le cours de la rencontre avec ses décisions « aléatoire ». Une lettre a été adressée hier à la ligue de football professionnel (LFP) dans laquelle la direction du MCA énumère les fautes commises par Bachiri. Idem pour la JS Kabylie. Son président Hannachi et son entraîneur Aït-Djoudi ont descendu en flamme l'arbitre Amalou. « Ce n'est pas l'USMA qui nous a battus. C'est plutôt l'arbitrage qui a influé sur le résultat final en privant notre équipe de deux penalties valables et en en accordant un, peu évident, à l'adversaire », fustigent-ils. Tout le monde est mécontent de l'arbitrage. Même ceux qui gagnent en expriment leur insatisfaction. Comme c'est le cas du responsable usmiste, Rebouh Haddad, qui a critiqué Amalou à la fin du clasico sanctionné pourtant par une victoire de son équipe (3-2). Les sanctions prononcées contre les arbitres fautifs n'ont pas réglé le problème. Amalou devra être sanctionné par la CFA. Mais force est de constater que les sanctions n'offrent pas de solutions durables. Le mal ne semble pas avoir de remède. D'autant que jamais l'arbitrage n'a connu une si grave régression. La faute incombe indéniablement aux responsables de ce corps. La politique tracée par la commission fédérale de l'arbitrage (CFA), présidée par Belaïd Lacarne, a montré ses limites. D'où la nécessité d'une réaction rapide avant qu'il ne soit trop tard. Les présidents de club forment un front contre Lacarne.Ils veulent absolument le pousser au départ ou, au moins, revoir sa stratégie. Le président de l'US Chaouia, Abdelmadjid Yahia, en avait annoncé la couleur au lendemain de l'élimination de son équipe en coupe d'Algérie face au MCA. Il avait accusé ouvertement Lacarne de tous les maux qui rangent l'arbitrage algérien. Il l'invitait à se retirer pour éviter un drame que pourraient susciter les arbitres dans nos stades. Un vent de changement souffle sur la maison CFA. Lacarne est, du coup, sur un siège éjectable.