Personne n'est d'accord. Depuis que le Qatar a été désigné en décembre 2010 comme pays organisateur du Mondial 2022, une polémique est née sur la date de la compétition, pour l'instant fixée du 12 juin au 10 juillet. Or les températures sont trop élevées en été, jusqu'à 50°C. La FIFA a proposé de jouer le Mondial en novembre et l'UEFA en janvier. Mais la période hivernale pose des problèmes de calendrier pour les championnats nationaux. Du coup, les clubs, par la voix de Karl-Heinz Rummenigge, président de l'Association européenne des clubs, ont plaidé pour un autre calendrier : "Nous avons étudié la question (...) et sommes arrivés à la conclusion que la meilleure solution était que ce Mondial débute fin avril et se termine en mai", a déclaré Rummenigge. "Il fait toujours très chaud (en avril-mai, NDLR), mais la température n'excéderait pas 35 degrés.
Et on pourrait jouer le soir, disons 19h00 et 21h30. 21h30 (au Qatar), cela fait 19h30 en Europe, 18h30 au Royaume-Uni", a-t-il expliqué. Les clubs ne paieront pas la facture "A tous point de vue, c'est sans problème. Nous mettrons cette proposition sur la table lors de la réunion de la +task force+ organisée par la Fifa le 3 novembre", à Zurich, a conclu le dirigeant du Bayern Munich. Une "task force" de la Fifa étudie actuellement la faisabilité de déplacer la Coupe du monde pendant l'hiver, afin d'éviter les températures estivales très élevées dans les pays du Golfe. Rummenigge avait prévenu lors d'un sommet sur l'économie du sport le 8 octobre à Londres que les clubs européens ne "paieront pas la facture" d'un déplacement de la Coupe du monde 2022 en hiver. "Si il y a un changement en passant de l'été aux mois de novembre à janvier, cela aura un impact sur notre business et notre calendrier. Et la facture à la fin ne peut pas être payée par les clubs. Nous ne sommes pas prêts à ça", avait-il insisté, défendant les intérêts des 204 clubs membres de l'ECA.