L'assistant du secrétaire d'Etat américain chargé de l'économie et des affaires, Charles Rivkin, a souligné mercredi le soutien des Etats-Unis aux efforts des autorités algériennes pour le développement d'une économie durable. S'exprimant lors de la Semaine algérienne consacrée à l'investissement et aux affaires "Doing business in Algeria'' qui se poursuit à Washington DC, M. Rivkin a salué les efforts fournis par le gouvernement algérien afin de développer une économie durable et diversifiée. Dans cette optique, le diplomate américain a appelé les entreprises de son pays à contribuer à la concrétisation de cet objectif à travers des partenariats pragmatiques mais mutuellement bénéfiques avec leurs homologues algériennes. En outre, la stabilité politique de l'Algérie ‘'lui a épargné des turbulences qui ont frappé plusieurs pays voisins de la région suite aux évènements du printemps arabe''. ‘'L'Algérie a donc le luxe de prendre des décisions pour un avenir meilleur de sa population'', a-t-il soutenu. Evoquant le processus d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Rivkin a réitéré le soutien de son pays pour une adhésion rapide à cette organisation. Selon lui, l'intégration de l'économie algérienne dans le système commercial international ‘'est un grand signe de l'engagement de l'Algérie pour la croissance et le développement''. M. Rivkin a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité pour l'Algérie de poursuivre les réformes destinées à améliorer davantage son attractivité pour l'investissement étranger. Dans un discours à l'ouverture de la rencontre, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a appelé la communauté d'affaires américaine à faire confiance aux jeunes entrepreneurs algériens pour porter la coopération économique bilatérale vers de nouveaux horizons. La Semaine algérienne consacrée à l'investissement et aux affaires "Doing business in Algeria'', a ouvert ses travaux lundi à Chicago et se poursuivra jusqu'à jeudi à Washington DC avec la participation d'une quarantaine d'opérateurs économiques algériens publics et privés et aussi des cadres du ministère de l'Industrie et des Mines.