Le tribunal criminel près la Cour d'Alger examine le 2 décembre l'affaire de K. Redouane, accusé d'implication dans des massacres collectifs, viols et enlèvements perpétrés dans les années 90 dans des wilayas du centre, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Selon l'arrêt de renvoi, l'accusé a participé dans les années 90 à l'assassinat d'éléments des forces spéciales lors d'une attaque contre un immeuble à Ouled Salama et d'éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) lors d'une attaque contre un immeuble de la cité Mazouni à Larbaa. Il a également dressé un faux barrage sur la route reliant Souahat à Tablat (Médéa) où huit (8) personnes ont été tuées et deux jeunes filles enlevées. L'accusé a aussi participé avec le groupe auquel il appartenait à une attaque contre les habitants du village des Cinq mosquées à Boussekine (Médéa), à l'assassinat de 15 personnes et à l'enlèvement de deux jeunes filles, envoyées au groupe terroriste d'Antar Zouabri. Le 5 novembre 2004 les services de police judiciaire parviennent à arrêter K. Redouane, alias Chouaïb, en possession d'armes de guerre à la cité Ismail Yafsah à Bab Ezzouar (Alger). L'accusé a reconnu lors de son interrogatoire appartenir à un groupe terroriste activant dans les wilayas du centre et avoir participé à plusieurs attaques terroristes contre des éléments de la garde communal et des éléments de l'ANP. Il a également participé à des assassinats et à des viols de femmes dans les wilayas d'Ain Defla, Blida et Tipasa.
