Le maestro de l'EN et du FC Porto, Yacine Brahimi, ne compte pas rejoindre dans l'immédiat le PSG ou une autre grosse cylindrée européenne. «Aujourd'hui, je suis un joueur du FC Porto. Paris, c'est encore loin. Et on va dire que je n'y pense pas dans le sens où je viens d'arriver à Porto et que j'ai encore beaucoup de choses à y faire. Je suis vraiment focalisé sur le terrain. Pour tout le reste, il y a des personnes dans mon entourage qui s'occupent de ça. Ça fait toujours plaisir d'entendre qu'un grand club comme Paris vous suit, mais mon club, c'est Porto», a indiqué, hier, Brahimi dans les colonnes de L'Equipe. «Yacine comme moi on gère au quotidien. L'important c'est Porto. Il a signé là-bas pour cinq ans. L'objectif est d'y gagner le plus de titres possible. Porto lui donne la possibilité de faire un métier fantastique. Pour le reste, on verra. On est au mois de décembre. Aujourd'hui, on ne va pas s'enflammer. Il sait très bien qu'il va falloir qu'il travaille et s'il enchaîne les bonnes performances, il y aura peut-être des opportunités. Pour l'instant, il ne faut pas se mettre ça dans la tête. Il faut jouer au foot… Aujourd'hui, il y a de l'argent pour les très grands joueurs. Yacine n'était pas encore dans cette catégorie-là. Il était identifié comme un potentiel grand joueur. Comme aujourd'hui il est à Porto, on est sûr qu'il a le niveau de Porto. Maintenant, quand on parle du Paris Saint-Germain ou d'autres grands clubs, on verra... S'il va à Paris, c'est qu'il a le niveau pour aller à Paris», a expliqué l'agent de Brahimi sur le site le10sport. Le jeune international algérien veut s'affirmer et s'aguerrir à Porto. «J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et à prouver. C'est bien de faire trois ou quatre mois à fond, mais il faut le rééditer sur l'ensemble d'une saison, pendant deux saisons et ainsi de suite. C'est ça qui fait un grand joueur», précise l'ex-meneur de jeu de Rennes et de Grenade, qui s'est expliqué, d'autre part, sur son passage tumultueux au Stade rennais. «L'Algérie, un choix de cœur, tout simplement» «J'ai toujours été professionnel. J'ai toujours été sérieux, je n'ai jamais été du genre à sortir. Je ne suis pas plus professionnel qu'à dix-neuf, vingt ans. Mais je suis plus mûr. Pourquoi je n'ai pas percé à Rennes ? Ce n'est pas la faute des autres, j'ai ma part de responsabilité. Disons qu'à un moment, les deux parties ne se sont pas entendues et je suis parti, voilà. Antonetti et Dréossi ? Je ne peux pas dire que ça ne fonctionnait pas parce qu'au début, à mon retour de prêt de Clermont (en 2010), ça s'est très bien passé. La deuxième année, j'ai été blessé pendant sept, huit mois. Ensuite, de part et d'autre, il n'y avait plus cette confiance mutuelle. Alors j'ai préféré partir», relate Brahimi qui ne cache pas sa fierté de porter les couleurs algériennes après avoir endossé le maillot français dans les sélections de jeunes. «J'ai fait toutes les équipes de France de jeunes jusqu'aux Espoirs, la France m'a beaucoup donné. Mais je suis arrivé à un moment où, pour moi, pour ma famille, ça comptait énormément de jouer pour l'Algérie, pour mon pays d'origine. C'était un choix de cœur, tout simplement. Même si j'en suis arrivé là grâce à la formation française, ça ne fait pas de doute, j'assume totalement mon choix», a précisé la nouvelle vedette des Verts.