Les Argentins de San Lorenzo défieront leurs homologues espagnols du Real Madrid en finale de la coupe du monde des clubs samedi (20H30, heure algérienne) à Marrakech, un rendez-vous sur lequel misent énormément les Merengue pour enrichir leur palmarès par un premier "Mundialito", nouvelle version. Faciles vainqueurs des Mexicains de Cruz Azul (4-0) en demi-finales, les Madrilènes affronteront un adversaire moins prêt sur le plan physique, après avoir recouru aux prolongations pour l'emporter face aux Néo Zélandais d'Auckland City (2-1). Et même si l'on ne tient pas compte de ce facteur, le Real part avec les faveurs des pronostics au vu de la forme éblouissante qu'il affiche. L'actuel leader de la Liga espagnole est devenu une machine comme le traduit la série en cours de 21 victoires d'affilée. "C'est vrai, on jouera face à un grand Real mais, en finale, le meilleur l'emportera. Si c'est le Real, tant mieux pour lui", déclare le défenseur central colombien de San Lorenzo, Mario Yepes, un habitué des rencontres de haut niveau pour avoir déjà porté les couleurs du Paris St Germain en France, et du Milan AC en Italie. "Ce ne sont pas les 76 buts qu'ils ont marqués cette saison qui préoccupent, c'est toute l'équipe de Madrid qui donne des soucis. Ce sera une finale compliquée, assurément", reconnait-il encore. Les Madrilènes, professionnels qu'ils sont, refusent de verser dans l'excès de confiance. Les propos de l'attaquant Karim Benzema sont une parfaite illustration : "Ce sera une finale difficile. Généralement, ce genre de matchs sont très compliqués", prévient le joueur français. La Fifa a confié à l'arbitre Lopez Walter de diriger cette finale. Il sera assisté de Leal Leonel (Costa Rica) ainsi que de son compatriote, Lopez Gerson. Avant cette empoignade, Cruz Azul et Auckland City, la surprise de ce "Mundialito" s'affronteront, dans le grand stade de Marrakech toujours, pour l'octroi de la troisième et quatrième place.