Le jour de Noël, un premier incendie avait déjà ravagé une mosquée où s'étaient rassemblés 70 fidèles venus pour prier. La Suède a connu dans la nuit de dimanche à lundi son deuxième incendie de mosquée en cinq jours, sans gravité cette fois, et manifestement d'origine criminelle d'après les pompiers. L'incendie, qui s'est déclaré vers 3 heures dans une mosquée située au rez-de-chaussée d'un immeuble d'Eslöv (sud), a été «rapidement éteint», a précisé la police dans un communiqué. Il n'a causé que peu de dégâts, et n'a pas incommodé les résidents des appartements alentour. La police, qui a ouvert une enquête pour déterminer si l'incendie était volontaire, n'a pas fourni d'éléments sur les causes possibles. «Le lieu de l'incendie a été mis sous scellé en attendant l'arrivée des techniciens de la police scientifique», écrivait-elle hier matin tôt. Mais pour les pompiers, il faisait peu de doute que le départ du feu ait été volontaire. «Il y a une vitre cassée et cela a brûlé à l'intérieur et à l'extérieur. Il n'y a aucune explication naturelle possible pour qu'un feu de ce genre puisse se déclarer» tout seul, a indiqué à la radio publique SR un de leurs porte-parole, Gustaf Sandell. Jeudi, le jour de Noël, cinq personnes avaient été blessées dans l'incendie d'une mosquée au rez-de-chaussée d'un immeuble d'Eskilstuna, à 400 kilomètres plus au nord.