L'ancien attaquant de la sélection nationale du Cameroun Patrick Mboma mise, beaucoup, sur l'Algérie pour le sacre final de la coupe d'Afrique des Nations de football (CAN-2015) qui démarre, samedi en Guinée Equatoriale, avec la participation de seize nations. " Pour moi, l'Algérie est le grand favori de la CAN-2015. C'est une équipe composée de joueurs qui ont fait une belle coupe du monde. Ils ont donné du fil à retordre à l'Allemagne. Ils ont continué sur cette lancée en faisant un tournoi de qualification exceptionnel avec les cinq premiers matchs gagnés", a déclaré Mboma, aujourd'hui consultant de Canal+. L'ancien "Lion indomptable" estime que la sélection algérienne a des chances de dominer le continent pendant de nombreuses années, avec une composante de joueurs évoluant dans des championnats majeurs et qui sont pour la plupart titulaires dans leur club. " Je dis bien dominer, pas gagner toutes les compétitions", a-t-il tenu à préciser. En Guinée Equatoriale, l'Algérie évoluera dans le groupe C, aux côtés de l'Afrique du Sud, du Ghana et du Sénégal. Se prononçant sur certaines autres sélections qui participent à la CAN 2015 équato-guinéenne, Patrick Mboma, un des habitués des coupes d'Afrique, cite, entre autres le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Cameroun. " Après l'Algérie, il y a une ribambelle d'équipes derrière qui devront batailler pour faire parler d'elles. Je cite le Ghana, le Cameroun et la Côte d'Ivoire qui sont des outsiders", a-t-il dit. L'ancien buteur des Lions Indomptables, ajoute, part la suite, des équipes à surveiller comme la RD Congo, le Cap-Vert et le Congo. N'oublions pas le Burkina Faso, finaliste de la dernière édition, qui peut créer des surprises. La Tunisie avec sa valeur tactique, même si je crois moins en cette compétition. La Guinée Equatoriale n'a accepté l'organisation de la CAN 2015 qu'il y a deux mois, après le refus du Maroc d'accueillir la compétition en raison d'Ebola. Conséquence, des manquements sont remarqués au niveau de l'accueil des sélections. Pour Mboma, c'était prévisible. " La Guinée équatoriale a eu très peu de temps pour s'organiser. Ça va être très compliqué car, il faudra loger les équipes d'une part, loger le public, les voyageurs, les équipes de presse et les techniciens. Au niveau de la transmission par exemple, les techniciens sur place auront du mal à déplacer leur matériel", a conclu Patrick Mboma.