Huit entreprises nationales de travaux publics ont été contactées par le ministère des Travaux publics pour la réalisation de projets en Afrique, a indiqué hier à Alger Abdelkader Kadi, premier responsable du secteur. «A la demande de pays comme le Tchad et le Bénin, nous avons déjà contacté huit entreprises nationales pour la réalisation de chantiers en Afrique», a-t-il indiqué, faisant savoir que «deux entreprises algériennes ont déjà décroché des marchés de réalisation au Niger». Intervenant à l'émission «L'invité de la rédaction» de la radio Chaîne III de la Radio nationale, Kadi est revenu sur le litige avec l'entreprise japonaise Cojaal relatif à la réalisation des travaux du tronçon de Djebel El Wahch à Constantine. «L'ambassadeur japonais à Alger est intervenu afin de trouver un compromis et régler cette affaire définitivement», a t-il affirmé. «Nous favorisons un règlement à l'amiable, mais si Cojaal veut aller en justice, nous sommes prêts à nous défendre», a-t-il poursuivi, soulignant que «le cahier des charges du projet est clair quant à l'arbitrage». «Cojaal avait déjà entamé une procédure d'arbitrage international, alors qu'il avait signé sur un cahier des charges pour un arbitrage algérien», a-t-il indiqué, rappelant que «ce tronçon sera ouvert à la circulation en avril de l'année en cours». Sur le thème relatif à la chute des prix du baril de pétrole, le ministre des Travaux publics a assuré que «les projets inscrits au programme quinquennal 2015-2019 sont maintenus, sauf en cas de krach insurmontable qui nous obligera à revoir nos cartes. Mais actuellement, nous continuons à travailler sur le même programme tracé». Le ministre a, en effet, rappelé que «le montant de l'enveloppe budgétaire octroyée pour la réalisation du plan quinquennal 2015-2019 est de plus de 4000 millions DA». S'agissant du péage de l'autoroute Est-Ouest, Kadi, qui a auparavant démenti «les rumeurs portant sur la tarification du péage», a affirmé qu'«aucun calcul ni prix n'a été fixé pour le moment. Un appel d'offres a été lancé par l'Agence de gestion des autoroutes (AGA) pour trouver un bureau d'études qui pourra nous assister sur ce point». Et d'ajouter que «le péage n'est pas à l'ordre du jour car n'avons pas les éléments nécessaires qui nous permettent de le calculer. Pour avoir ces éléments, il faut d'abord que les projets soient achevés», a-t-il conclu.