Des dizaines de citoyens de la daïra d'Akbou ont répondu hier favorablement à l'appel de la coordination des associations locales, en participant à une marche pacifique, à Akbou, pour réclamer la promotion de leur région au rang de wilaya déléguée, a-t-on appris de source locale. Les manifestants, qui ont parcouru le chemin reliant le lycée Mohamed Haroune vers le siège de la daïra d'Akbou, scandaient à tue-tête : «Akbou wilaya !». Par ailleurs, les citoyens d'Akbou ont dénoncé «le marasme» dans lequel s'est enlisée leur commune. Ils ont soulevé, particulièrement, les problèmes de l'insécurité, du manque d'infrastructures de base et la non-distribution des logements acquis au profit de la population locale.En outre, ces riverains se sont indignés de la multiplication «étonnante et incompréhensible» des débits de boissons alcoolisées dans la localité. «Entre deux bars, il y a un bar», ont écrit ces manifestants sur une grande banderole. Pire, ils dénoncent le fait que des autorisations ont été délivrées pour l'ouverture de débits de boissons alcoolisées à proximité d'établissements scolaires. Dans la commune d'Aït Djellil, ce sont les habitants du village Taourirt qui sont montés au créneau hier, en fermant le siège de leur APC pour dénoncer leur marginalisation des programmes du développement local. «Notre localité est écartée des programmes des PCD, bien que l'APC ait obtenu une enveloppe de 6,3 milliards de centimes. Pourtant, nous souffrons cruellement de la pénurie d'eau potable et nos routes sont complètement délabrées», a déploré un représentant de ces villageois.