Le prodige lyonnais Nabil Fekir entretient encore le suspense sur l'avenir de sa carrière internationale. Fekir n'a pas jugé utile de trancher au lendemain de la sortie médiatique du sélectionneur français, Didier Deschamps, qui lui a laissé le soin de choisir entre les Bleus et les Verts, alors qu'il s'attendait à être convoqué par l'ancien capitaine de la sélection française pour les deux matches amicaux du mois de mars contre le Danemark et le Brésil, en déclarant ouvertement qu'il lui sera difficile de dire non en cas de convocation en sélection de France. L'étoile montante de l'OL a tout de même fait savoir que personne ne peut influencer son choix que tout le monde attend avec impatience. «Tout le monde se pose la question. Moi j'essaie de ne pas trop me prendre la tête là-dessus. Je ne suis pas assis sur deux chaises, je fais mon choix et je ne suis pas là pour faire plaisir à quelqu'un. C'est moi qui joue, c'est moi qui suis sur le terrain. On ne va pas essayer de m'influencer ou de me dire quoi que ce soit. C'est moi qui vais prendre la décision. On ne peut pas m'influencer», a-t-il précisé, mercredi, à l'occasion d'une séance de dédicaces à la boutique. Fekir devra trancher ces jours-ci, lui qui s'est engagé à prendre sa décision finale en mars, alors que le président de son club, Jean-Michel Aulas, ne cache pas son souhait de le voir parmi les Bleus. Son père met les choses au clair Son père a fait savoir qu'il ne veut nullement intervenir et lui laisse le soin de choisir en toute tranquillité entre les Bleus et les Verts. «On ne sait pas pour quelle nation il va jouer, moi-même je ne lui ai pas posé la question alors que je suis son père. Je ne comprends pas certains médias, qui parlent en mon nom sans que je dise quelque chose. Peut-être que quelqu'un de la famille au pays a parlé, ça se peut, mais Nabil ne leur a pas parlé ! Il l'annoncera d'abord à sa mère et à moi-même. Ça m'énerve qu'on parle pour lui, il vient de commencer en pro, c'est agaçant de lire des choses fausses dans certains articles. Je l'ai toujours dit aux journalistes français ou algériens : quoi qu'il arrive, je serai son premier supporter. Je suis son père, qu'il choisisse la France ou l'Algérie, je serai le premier à le soutenir, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus», a affirmé le père de Nabil Fekir à Foot Mercato.