L'Opéra d'Alger sera opérationnel non pas en juillet 2015 comme prévu initialement, mais au plus tard en octobre prochain, a indiqué samedi le Directeur général de l'Agence de gestion des réalisations des grands projets de la culture (ARPC), Abdelhalim Seray. Le taux global de réalisation de l'Opéra (1.400 places) implanté à Ouled Fayet, est de 75% et la réception du projet se fera au plus tard en octobre prochain, a précisé M. Seray, lors d'une visite d'inspection de la ministre de la Culture, Nadia Labidi à des projets de son secteur à Alger. "L'entreprise chinoise chargée de sa réalisation a pris en considération la demande du Premier ministre Abdelmalek Sellal de donner une touche locale en matière d'architecture à l'Opéra", a souligné M. Seray. A l'exception des gros œuvres, totalement achevés, toutes les autres parties du projet sont en cours de réalisation, notamment la climatisation (20%), le revêtement intérieur (20%) et l'électricité (70%), selon la fiche technique. Initialement l'Opéra d'Alger devra être réceptionné en juillet 2015, selon l'engagement pris par les responsables du projet devant le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de sa visite d'inspection à Alger le 30 octobre 2014. Un spectacle, en cours de conception avec les Chinois, sera donné à l'occasion de l'inauguration de cette infrastructure culturelle, le 1er novembre prochain, a indiqué Mme Labidi dans une déclaration à la presse. En application des instructions du Premier ministre, le ministère de la Culture s'apprête à faire envoyer un groupe de personnes à l'étranger pour être formé aux techniques de gestion de ce genre d'infrastructure, a indiqué Mme Labidi qui était accompagné du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Cet Opéra représente un don de la République de Chine à l'Algérie fait à l'occasion de la visite d'Etat du président Abdelaziz Bouteflika à ce pays en février 2004. Par ailleurs, le ministère de la Culture et la wilaya d'Alger se sont mis d'accord pour que Djenane Raïs Hamidou au centre-ville d'El Biar, plus connu sous le nom de "Villa du Traité", soit exploité au profit des artistes, notamment les professionnels des arts plastiques. Construite à l'époque ottomane d'Alger et classée bien culturel, la Villa du Traité, en référence au traité signé entre le général de Bourmont et le Dey Hussein sur la prise d'Alger en juillet 1830, fait l'objet d'une opération de restauration depuis 2010 et les travaux sont à 90% réalisés, selon les responsables du chantier. La Villa se situe actuellement à l'intérieur de la clinique de médecine interne Arezki Kehal. Il est à rappeler que le Crasc s'est attelé, depuis sa création, à s'intéresser à la femme algérienne à travers plusieurs angles d'approche et d'étude. Parmi ses dernières publications, un cahier, paru en 2014, intitulée "Le mariage, mythe et réalité", un recueil des rapports de recherche sur le terrain traitant de plusieurs thématiques liées à la femme algérienne, comme le célibat, le divorce, l'organisation sociale du travail domestique et la vie conjugale etc.