Un nouvel itinéraire éducatif et professionnel est proposé par le ministère de l'Education nationale au Salon national de l'orientation scolaire et professionnelle du 25 au 30 avril à Riadh El Feth «Ce salon est non seulement ouvert aux parents soucieux de l'avenir de leurs enfants et aux élèves eux-mêmes, mais aussi à un large public curieux de s'informer sur les objectifs de cette initiative», explique Mme Hosni Aoudia, sous-directrice de l'orientation et de la communication au ministère de l'Education. L'objectif de ce salon est d'orienter l'élève en fonction de son niveau scolaire, ses capacités et ses motivations personnelles. «Notre but est d'aider le jeune élève à trouver la voie qui correspond à son profil éducatif. Nous entendons par scolarité obligatoire les études primaires et moyennes. Autrement dit, après la quatrième année moyenne, l'élève pourra choisir la voie qui répond à ses critères et à ses ambitions. Nous préférons parler de voie plutôt que de filières, car celles-ci représentent chacune un segment donné appartenant à une voie choisie», souligne Mme Aoudia, d'autant que les voies en question déterminent l'avenir de chaque élève. «L'élève peut poursuivre ses études obligatoires jusqu'à l'âge de 16 ans, quitte à tripler des années. Après, et ayant terminé sa scolarité obligatoire, il peut soit suivre des études secondaires, soit une formation professionnelle, à titre d'exemple des recrutements suivis de formation au sein de la Protection civile, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationale. Il peut entreprendre des études par le biais de l'enseignement à distance (ce qu'on appelait des études par correspondance). Chacune de ces voies étant soumise, bien sûr, à des critères et des conditions», ajoute-t-elle. Elèves et parents doivent savoir que le parcours scolaire ne s'arrête pas à l'échec au niveau du moyen. Après ce qu'on appelle «l'échec scolaire», un élève de 16 ans peut avoir un avenir professionnel prometteur, d'autant qu'il y a toute une panoplie d'opportunités qui offrent un avenir sur le marché du travail», dit notre interlocutrice. Des stands exposent les différentes écoles de formation professionnelle et les différents parcours scolaires. Des cadres professionnels du ministère de l'Education proposent à l'élève les différentes opportunités de réussite scolaire et professionnelle. La représentante du stand de l'enseignement secondaire nous explique qu'en s'adressant à eux, l'élève peut voir de près les différentes filières proposées : «Après la quatrième année moyenne, l'élève passe par un tronc commun en 1ère AS. Il peut suivre au bout de la deuxième année secondaire - selon ses résultats scolaires - les mathématiques, les sciences expérimentales, la technique-mathématiques (qui contient des sous-filières), la gestion économique ou encore les langues étrangères», résume-t-elle. Un autre stand présente les conditions d'admission de l'élève au secondaire. «Nous sommes là pour conseiller l'élève quant à la procédure de choix de filière. Tout élève de l'école moyenne et secondaire est accompagné par un conseiller qui l'encadre tout au long de sa scolarité en l'orientant selon ses besoins personnels et scolaires. Nous jouons ce même rôle au sein de ce salon», nous fait savoir Mme Talbi Nadia, conseillère d'orientation scolaire au centre d'orientation de Ben Aknoun. Des modèles de documents officiels concernant le choix de l'élève sont exposés, comme un modèle de fiche de vœux, «questionnaire psychologique à travers lequel nous découvrons l'élève en totale confidentialité et qui nous renseigne sur les attentes de chaque élève», explique Mme Talbi. Les stands professionnels ne sont pas en reste, comme ceux de la Protection civile, de la Gendarmerie et de la Sûreté nationale qui «veillent à ce que le jeune élève ait une idée du métier, connaisse les conditions de recrutement et d'orientation (catégorie de grade)». Il en est de même pour ceux de la Sûreté nationale et de l'Ecole de police dont le représentant, Nabil Moukhtara dira : «Notre but premier est de transmettre notre savoir à cette nouvelle génération. Nous faisons en sorte que les jeunes choisissent ces métiers par passion et non par obligation.»