La vignette automobile est un impôt annuel sur les véhicules en circulation. Il se traduit par l'obligation d'acheter et d'apposer une vignette sur le pare-brise de chaque voiture en circulation. Les automobilistes sont invités à respecter les délais d'acquittement de cette vignette allant, rappelons-le, du 2 au 31 mai prochain. En effet, toute personne disposant d'un véhicule est soumise à cette obligation. Le prix de la vignette varie entre 1 500 et 8 000 DA en fonction de la puissance de la motorisation du véhicule. Mais où va le produit de cette taxe ? Contacté hier, le chargé de communication à la Direction générale des impôts, M. Benali, a affirmé que "80% de ces recettes sont versées au fonds commun des collectivités locales, destiné au financement des collectivités qui ne disposent pas de fonds propres alors que les 20% restants vont au budget de l'Etat". L'entretien du réseau routier dont l'état est vraiment catastrophique dans la majorité des villes du pays dépend également de ces recettes fiscales. Interrogé sur les sanctions en cas de défaillance des automobilistes, M. Benali a indiqué qu' «à partir du 1er juin, l'automobiliste qui ne dispose de vignette est soumis à une pénalité de l'ordre de 50%. Si l'infraction est constatée lors d'un contrôle par les agents de la sécurité routière tels la Gendarmerie nationale ou la police, l'automobiliste contrevenant (celui qui fait l'impasse sur la vignette) devra payer 100% du montant de la vignette». Notre interlocuteur explique par ailleurs qu' «en cas de perte de sa vignette, l'automobiliste peut demander un duplicata auprès du guichet où il se l'est procurée à raison de 200DA». Signalons que chaque automobiliste est responsable de la vignette qu'il achète. En effet, cette dernière ne doit être ni prêtée ni revendue.
