La ville de Rouiba sera le théâtre ce vendredi du jubilé de Hamid Benbouteldja, l'ancien meneur de jeu de la défunte équipe de la DNC des années 80 et l'un des meilleurs joueurs de sa génération. Plusieurs anciennes gloires du football national seront au rendez-vous en cette journée du 1er mai pour rendre hommage à celui que beaucoup considèrent comme le roi du dribble de son époque et qui a été durant toute sa carrière un modèle d'assiduité, d'esprit sportif et de courtoisie que ce soit sur ou en dehors du terrain. Ainsi, un plateau alléchant sera proposé au public du stade communal de Rouiba avec trois matches au programme. Le premier opposera à 14h30 une sélection de la presse écrite et audiovisuelle à une équipe regroupant les anciens camarades de Benbouteldja à l'ES Aïn Taya, au WA Rouiba et à l'USM Blida. Le deuxième match mettra aux prises les champions d'Afrique 76 du Mouloudia d'Alger au fameux Jumbo Jet de la JSK des années 80. Enfin, l'équipe nationale 82 et 86 des Belloumi, Fergani, Kouici, Merzekane et Bouiche donnera la réplique à son homologue de la DNC des Benbouteldja, Khelloufi et autres Oulmane et Horr pour une affiche qui promet beaucoup de spectacle. Pour rappel, Hamid Benbouteldja a débuté sa carrière au sein de la formation de son quartier, l'ES Aïn Taya, avant de rejoindre le WA Rouiba. Sa technique hors pair lui a valu ensuite un transfert vers la grande équipe de la DNC dans laquelle il a évolué pendant dix ans. Avec ce club, il a remporté une Coupe d'Algérie en 1982 tout en perdant une autre en finale deux ans plus tard contre le MCO. Après un passage à l'USMB, puis de nouveau au WAR, Benbouteldja a mis fin à sa carrière footballistique en 1995 sous les couleurs du club de ses premières amours, l'ES Aïn Taya. Malgré son immense talent, cet enchanteur des foules n'a jamais connu les joies de la sélection nationale. Il a juste été convoqué une fois à un regroupement de l'EN. N'empêche, Hamid est l'un des meilleurs techniciens qu'a enfantés l'Algérie. Son talent n'a d'égal que son humilité. Une chose est sûre, on n'en fait plus des Benbouteldja.