«Santé et vie au travail, un droit humain fondamental», c'est sous ce titre générique qu'a été célébrée la Journée mondiale de la santé et la sécurité au travail au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. L'Algérie, membre du Bureau international du travail, commémore cette journée pour la cinquième année consécutive dans l'optique d'accomplir des progrès dans la réduction du nombre d'accidents du travail et des maladies professionnelles. En cette occasion, le siège du ministère du Travail a accueilli des représentants des ministères, du patronat, des travailleurs et des universitaires. L'organisation de cette journée a été confiée à l'Institut national de prévention des risques professionnels (INPRP). Cet institut nous annonce que le BIT a recensé que toutes les 15 secondes, une personne meurt d'un accident ou d'une maladie liée au travail, et toutes les 15 secondes, 160 personnes sont victimes d'un accident lié au travail. Au vu de ces chiffres, l'INPRP veut «éveiller les consciences sur la nécessité d'améliorer de manière significative la situation de la santé, de la sécurité et de la vie au travail dans le monde, et ce, à travers de nouvelles approches et une meilleure synergie des divers acteurs de la santé et la sécurité afin de garantir des stratégies d'actions préventives.» Le programme de cette journée s'est articulé autour de cinq axes principaux, à savoir le droit à la sécurité et la santé au travail dans les instruments nationaux et internationaux, le contrôle de l'application de la réglementation en hygiène et sécurité, l'indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles, ainsi que le droit des travailleurs à la surveillance médicale et la formation et l'information des travailleurs sur la prévention des risques professionnels.