La politique étrangère française, depuis l'élection de François Hollande, est-elle en partie responsable de l'élimination des ressortissants français par les terroristes ? La politique prônée par François Hollande envers la Syrie aurait, d'après des observateurs, encouragé, même indirectement, des djihadistes français qui seraient près de 1500 d'après l'Union européenne, à être partis en Syrie pour renforcer les rangs de l'EI (Etat islamique). Nombre de ces djihadistes ont, par la suite, menacé la France. La rupture en mai 2012 par la France de ses relations diplomatiques avec la Syrie aurait «encouragé» ces djihadistes qui croyaient, peut-être, avoir raison de combattre Damas. Sans foi ni loi, ces terroristes se seraient retournés contre la France, en témoigne l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo. Le refus de la France de dialoguer avec les autorités syriennes prive Paris de renseignements précieux sur ses djihadistes qui combattent en Syrie et, de ce fait, diminue la capacité de la France à affronter ces terroristes. Une étude réalisée par le Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) révèle que 102 ressortissants français sont victimes du terrorisme du 11 septembre 2001 au 19 mars 2015. Dans son bulletin de documentation N° 14, le CF2R note qu'aucun attentat islamiste n'a touché la France sur son sol entre 1996 et 2012» et qu'il est régulièrement évoqué que les services de sécurité français auraient empêché près de 70 attentats depuis 2001. La menace terroriste qui pèse sur la France est malheureusement croissante à cause du nombre élevé de djihadistes partis faire la guerre en Syrie aux côtés de Daech. Une coopération entre les services de renseignements syriens et français pourrait diminuer considérablement cette menace. En persistant à refuser tout dialogue avec Damas, le président François Hollande ne favorise-t-il pas, indirectement, cette menace représentée par les terroristes de Daech ?