TAJ se félicite des réformes en cours sur la scène politique nationale    Oran: le ministre des Affaires étrangères turc inaugure le siège du Consulat général de Turquie    Bourse: une délégation de la Cosob effectue une visite de travail à Oman    Lutte contre la désinformation: l'Algérie restera à l'avant-garde des défenseurs du continent africain    Réunion d'urgence FAF: Présidents des clubs de la ligue professionnelle mardi    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Escale toulousaine de la "Marche de la Liberté": expositions, diffusion de films et conférences au programme    Forum d'affaires algéro-saoudien: volonté commune de renforcer la coopération économique bilatérale    Fédération algérienne de Boxe: le président Abdelkader Abbas prend part à la réunion de la World Boxing    Chutes de neige, lundi, sur les reliefs dépassant les 1300 m et vents forts sur le Sud à partir de dimanche    Formation professionnelle : lancement des qualifications pour les Olympiades des métiers dans les wilayas de l'Est du pays    Meziane appelle les journalistes sportifs à défendre les valeurs et les règles d'éthique professionnelle    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.201 martyrs et 116.869 blessés    Aïd El Adha : neuf ports recevront prochainement des navires de moutons importés    Une journée où le stress a dominé les rencontres    Le MC Alger écope de deux matchs à huis clos    Les journalistes piégés dans l'enclave            Préparatifs de l'Aïd El-Adha    Le président de la Fédération équestre algérienne élu au Conseil d'administration de l'Union arabe d'équitation    M. Meziane réaffirme l'importance de former des journalistes engagés dans la défense des intérêts du pays et de la société    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    Des matchs à double tranchant    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Après les Américains, des avions de combat français ont bombardé des positions terroristes
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 09 - 2014

Des avions français ont bombardé, vendredi matin, des positions islamistes dans le nord-est de l'Irak. Dans un communiqué rendu public, l'Elysée a indiqué que des avions Rafale ont mené une première frappe contre un dépôt logistique des terroristes de l'organisation Daech dans le nord-est de l'Irak.
Comme nous l'avons indiqué précédemment (voir notre édition du 16 septembre 2014), la France a décidé de frapper les positions de «Daech» en Irak. Hier encore, le président de la République française François Hollande a déclaré dans une conférence de presse que des emplacements terroristes en Irak seront la cible de l'armée française. Aussitôt dit, aussitôt l'instruction appliquée, des avions de l'armée française ont bombardé des endroits des groupes terroristes en Irak. La coalition contre les combattants de l'Etat islamique (appelé aussi Daech) prend forme petit à petit, alors que la France avait expliqué dès le début de la semaine mener des vols de reconnaissance dans le ciel de l'Irak. Les avions français décollent de la base d'Al-Dhafra, située à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis. Les Etats-Unis mènent déjà des frappes sur des positions islamistes, depuis le début du mois d'août. Tout comme le président américain Barack Obama, François Hollande a, en revanche, exclu jeudi d'envoyer des «troupes au sol». Le président français a confirmé que les bombardements contre Daech n'auront pas lieu en Syrie. «Nous n'allons pas aider le pouvoir dictateur de Bachar Al Assad», a indiqué François Hollande. Ainsi, la coalition internationale d'une quarantaine de pays initiée par les Etats-Unis pour combattre et anéantir le groupe extrémiste «Etat islamique» en Irak et en Syrie semble se consolider, les pays occidentaux craignant que leurs ressortissants partis combattre dans ses rangs constituent un danger potentiel une fois revenus au pays. Cette coalition prend ainsi forme après l'accord du Congrès américain pour aider l'opposition armée en Syrie face à l'EI et la décision de la France de participer aux frappes en Irak contre les «djihadistes». A New York, le secrétaire d'Etat américain John Kerry devra présider dans la journée une réunion ministérielle du Conseil de sécurité destinée, selon lui, à «renforcer» cette coalition anti EI formée d'une quarantaine de pays et «à être plus précis» dans les attributions de chacun. La réunion se tiendra en présence du général américain qui dirigera les opérations, John Allen, ancien commandant des forces américaines en Afghanistan et homme-clé de la guerre en Irak. Le président Barack Obama a, au cours d'une brève allocution à la Maison Blanche, salué le vote du Congrès américain en faveur du soutien à l'opposition armée syrienne et la décision de la France de mener des frappes contre les positions de l'EI en Irak, jugeant que la coalition contre les «djihadistes» prenait forme. «Les Etats-Unis sont en train de bâtir une large coalition internationale pour affaiblir et, à terme, détruire l'EI», s'est-il félicité au moment où les raids américains ont, pour la première fois, visé un camp d'entraînement du groupe «Etat islamique». Le président s'est aussi félicité du vote «rapide» du Congrès en faveur du plan de soutien aux rebelles syriens «qui combattent à la fois la brutalité des terroristes de l'EI». Le plan adopté jeudi soir par le Congres prévoit l'équipement et l'entraînement de rebelles syriens modérés, destinés à conduire l'offensive terrestre contre l'EI en Syrie, M. Obama ayant assuré qu'il n'enverrait pas de soldats américains au combat au sol, que ce soit en Irak ou en Syrie. Ce plan impose néanmoins à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants formés, la sélection des groupes syriens bénéficiaires de l'aide, et l'utilisation des armes et équipements livrés. Outre la menace qu'il présente au plan régional, l'EI, responsable de viols, rapts, exécutions et persécutions en Irak et en Syrie, fait craindre aux pays occidentaux que leurs ressortissants partis combattre dans ses rangs constituent un danger potentiel une fois revenus au pays. Les Etats Unis ont réussi, jusque-là, à rallier de nombreux pays dont les pays du Golfe, l'Egypte, l'Irak, le Liban et la Jordanie pour faire partie de cette coalition. Deux pays tenors de par leur position stratégique avec l'Irak et la Syrie en l'occurrence la Turquie et l'Iran ont refusé de rejoindre la coalition. Dans tous les cas de figure, Washington et les pays occidentaux se préparent à mener une longue bataille contre l'EI appelé aussi «Daesh». Prenant la mesure de la difficulté du combat à mener, la Maison Blanche a reconnu qu'il «ne s'agit pas d'une opération à court terme». Résumant cet état d'esprit, John Kerry a souligné que le combat «pourrait prendre un an, deux ans, trois ans». C'est cette menace grandissante qui a obligé nombre de pays à actionner une réponse pas seulement militaire mais également juridique pour y faire face. Ainsi, les Etats-Unis ont soumis à leurs partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution imposant aux Etats de prendre des mesures législatives pour empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans des organisations extrémistes comme l'EI, formé de milliers de combattants dont une partie est recrutée dans les pays occidentaux.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.