Après une semaine de grève, c'est l'impasse entre la direction et le personnel de la Setram, dont les représentants refusent toute négociation avec le directeur actuel, tout en demandant son départ. Pour réaffirmer leur position, les grévistes, qui avaient tenté, sans succès, de tenir un sit-in à Alger, ont dressé, avant-hier, une tente devant l'entrée du poste de contrôle de la station centrale de Sidi Maârouf. «Cette décision a été prise en concertation avec notre syndicat, suite à notre déplacement sur Alger où nous avons été empêchés de tenir notre sit-in devant la direction mère», nous a affirmé un groupe de travailleurs rencontrés jeudi. Les grévistes nous ont même fait savoir qu'une marche sera organisée aujourd'hui à partir du poste de contrôle, en empruntant la ligne du tramway empêchant ainsi d'avancer les 4 rames affectées au service minimum. Interrogés sur la tournure radicale prise par le mouvement de protestation des travailleurs du tramway, ces derniers ont indiqué qu' «actuellement plus de 200 agents son menacés de licenciement, alors qu'ils ont le droit de revendiquer un droit légitime. C'est la direction qui a failli à ses engagements et bafoué le code du travail». Rappelons que le mouvement de grève des agents du tramway dure depuis une semaine au grand désarroi des usagers. Ces agents ont tenu, ainsi à marquer le coup pour demander l'application des dispositions relatives à l'octroi des indemnités des heures supplémentaires. Les protestataires se rassemblent depuis le début de la grève, devant l'entrée du poste de contrôle sis à Sidi Maârouf. De son côté, la direction de la Setram a indiqué dans un communiqué que «le tramway d'Oran, connaît, une perturbation du trafic suite à un arrêt de travail collectif illégal, observé, sans préavis, par une partie du personnel». Notons toutefois qu'un service minimum a été assuré pour permettre aux usagés de se déplacer, mais l'intervalle entre les rames été très important ce qui a contraint les usagers à se rabattre sur d'autres moyens de transport.