La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a procédé, hier au siège de son département, à la mise en place du comité sectoriel permanent de la recherche scientifique et du développement technologique dans le domaine de l'éducation. «L'installation de ce comité a consisté en la présentation de deux dossiers, celui du projet portant modification des dispositions du statut de l'Institut national de la recherche pour l'éducation (Inre) pour le mettre en conformité avec l'Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST)», a précisé Mme Benghebrit en marge de la journée d'étude sur la recherche dans le secteur de l'éducation nationale qu'elle a animée conjointement avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, au siège de son département. La ministre a mis également l'accent sur l'importance de la recherche sur le développement avant d'ajouter que «le statut particulier régissant l'Inre, chargé de la mise en œuvre du programme de la recherche en éducation, ne permettait pas actuellement de faire de la recherche et que le basculement de l'Inre vers celui d'EPST permettra notamment aux détenteurs de magistères et de doctorats d'exercer leur talent et de faire profiter de leur savoir-faire, en vue de trouver des solutions à certains problème du secteur». Selon elle, l'éducation représentait le «fondement essentiel» du développement d'une société. Deux dossiers ont été présentés lors de cette journée, dont le projet de décret portant modification des dispositions du statut de l'INRE et le programme national de recherche en éducation et la stratégie du département de l'éducation en matière de recherche en éducation. Evoquant les axes stratégiques de la recherche dans ce domaine, et élaborés par l'Inre, elle dira que ceux-ci porteront deux thématiques, dont la refonte pédagogique, l'innovation et les pratiques pédagogiques et la gouvernance, vie scolaire et professionnalisation. La première thématique s'articule autour de la refonte pédagogique, l'enseignement, la didactiques et les disciplines alors que la deuxième se focalise sur la gestion, le pilotage, l'évaluation, la vie scolaire et l'environnement, la violence en milieu scolaire, la professionnalisation et enfin la déperdition et l'orientation scolaire. Les sujets du bac porteront sur les cours dispensés Par ailleurs, la ministre a rassuré les candidats à l'examen du baccalauréat prévu entre le 7 et 11 juin et leurs parents en réitérant que les sujets porteront uniquement sur les cours dispensés. «Je rassure les parents d'élèves et les candidats que les sujets du baccalauréat porteront uniquement sur les cours dispensés», a déclaré la ministre, ajoutant que «c'est une chose tellement naturelle qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter». Les futurs candidats auront également deux sujets au choix et bénéficieront de 30 mn supplémentaires au temps réglementaire. Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué, en réponse à la question des pré-estimations avancées concernant le taux de réussite prévu pour la prochaine session, que «personne ne peut déterminer le taux de réussite au baccalauréat», affirmant que «seuls la volonté et les efforts de l'étudiant seront déterminants». Et d'enchaîner dans le même contexte : «Personne ne peut déterminer, ni la ministre de Education nationale ni moi-même, le taux de réussite au baccalauréat. Mais seuls le travail et les efforts du candidat peuvent en donner la tendance.» Il est bon de rappeler que 853 780 candidats passeront l'examen du baccalauréat. A la question relative à la date du stage prévu pour les lauréats du concours d'enseignant de l'éducation nationale tenu le 27 mai, Benghebrit a fait savoir qu'il aura lieu le mois de juillet sous forme de stage d'imprégnation.