La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a enregistré un bénéfice net de 29,8 milliards DA en 2014, en hausse de 43% par rapport à 2013, confirmant sa résilience aux chocs externes des cours du pétrole grâce à la diversification de ses activités, a indiqué hier à l'APS le PDG de cette banque publique, Mohamed Loukal. Cette diversification du portefeuille s'est traduite, ces dernières années, par l'augmentation des ressources provenant des autres secteurs émergents hors hydrocarbures, explique-t-il. A ce propos, il précise que les ressources de la banque se sont chiffrées à 2045 mds DA à la fin 2014, dont 70% proviennent des secteurs hors hydrocarbures et 30% de celui des hydrocarbures, tandis que le bilan a atteint 2581,4 mds DA à fin 2014 (+22%). L'année 2014 a également connu une amélioration significative en termes de collecte des ressources avec des dépôts d'un montant de 437,6 mds DA effectués l'année dernière (+27% par rapport à 2013) auprès de cette banque qui compte 92 agences. Près de 10% de cette collecte proviennent de l'épargne des particuliers et ménages, soit un montant de 46 mds DA portant l'épargne cumulée de ce segment à 177,2 mds DA à fin 2014. Pour le premier responsable de la BEA, avec tous ces résultats, il a été ainsi permis non seulement de consolider le soutien de cette banque au secteur des hydrocarbures, notamment à son client de référence Sonatrach, mais aussi de se rapprocher des autres segments de clientèle comme la PME et les ménages. Par ailleurs, les crédits à l'économie ont atteint 291 mds DA en 2014 (+22%) dont 51% ont été attribués aux grandes entreprises et 49% aux PME et aux particuliers, sachant que sur cette masse, 71% des crédits ont été consacrés à l'investissement productif. Quant à l'encours des crédits accordés aux différents segments de la clientèle, il s'est situé autour de 1744 mds DA à fin 2014. En matière de parts de marché dans le commerce extérieur, la BEA détient la quasi-totalité de l'exportation réalisée par le pays contre 14% sur les opérations d'importation. S'agissant des exportations, elle a ainsi assuré le rapatriement des recettes d'hydrocarbures à hauteur de 55,4 mds de dollars et celles hors hydrocarbures pour un montant de 1,84 milliard de dollars.