La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a affiché en 2010 un bilan d'activités solide de près de 2 367 milliards (mds) de DA, soit environ 32 milliards de dollars, un résultat qui conforte sa position de leader sur la place bancaire algérienne et régionale. La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a affiché en 2010 un bilan d'activités solide de près de 2 367 milliards (mds) de DA, soit environ 32 milliards de dollars, un résultat qui conforte sa position de leader sur la place bancaire algérienne et régionale. «L'exercice clos de 2010 s'est soldé par une masse bilan de 2 367 milliards de DA» qui conforte la position dominante de la banque au plan national et régional, a indiqué, Mohamed Loukal, PDG de la BEA. La BEA a été classée cette année, deuxième plus grande banque du Maghreb, troisième d'Afrique du Nord et huitième du Continent africain, selon le classement de la revue Jeune Afrique des 200 premières banques africaines. A fin 2010, les ressources collectées de cette banque publique ont enregistré une progression de 387 mds de DA par rapport à 2009 à 2 039 mds de DA, selon les chiffres fournis par le dirigeant de la BEA. La part des ressources de Sonatrach dans la banque a, en revanche, évolué de manière proportionnelle à la baisse malgré l'embellie du marché pétrolier. Les ressources du groupe pétrolier dans la BEA, se sont établies à environ 13 mds de dollars en 2010, représentant 51,8% des ressources globales contre 54% en 2009. Ces évolutions traduisent les résultats de la stratégie de diversification des segments de la clientèle appliquée par la BEA durant ces dernières années, explique M. Loukal. «La BEA est passée d'une banque sectorielle d'hydrocarbures à une banque universelle dans laquelle l'ensemble des segments commerciaux ont augmenté», note-t-il à ce propos. Pour illustrer cette diversification, M. Loukal a rappelé la proportion des dépôts de la Sonatrach dans les ressources globales qui est passée de 85% en 2000, à 75% en 2005 et à près de 52% en 2010. Outre la PME/PMI, la banque a consolidé ses parts de marché dans le secteur des grandes entreprises hors hydrocarbures, relève-t-il. Par ailleurs, le montant des crédits alloués à l'économie par la BEA à fin 2010, s'est chiffré à 965 mds de DA, dont 662 mds de DA destinés aux grandes entreprises, 265 mds de DA pour les PME/PMI et 37,8 mds de DA pour les particuliers et les ménages, selon les chiffres fournis par le PDG de la banque. M. Loukal souligne qu'en 2010 les crédits directs (crédits d'investissements) alloués à la PME sont passés à 138 mds de DA contre 125 mds de DA en 2009, une évolution qui «traduit la poursuite de la politique de la banque, dans le soutien financier du tissu PME/PMI». En plus des 138 mds de DA de crédits directs consommés, la BEA a aussi autorisé en 2010 des investissements dans le segment PME/PMI de 18 mds de DA, dont 5 mds de DA dans la promotion immobilière, 2 mds de DA dans l'infrastructure touristique et 7 mds de DA dans les activités industrielles. Dans le domaine du soutien aux particuliers et aux dispositifs gouvernementaux, les crédits autorisés en 2010, couvrent en termes d'engagements, les objectifs retenus pour l'année précédente, indique M. Loukal. Dans les crédits immobiliers, la banque a enregistré, en 2010, une évolution de 37%, passant de 8 mds de DA en 2009 à 11 mds de DA. Les crédits relevant des dispositifs du gouvernement, ont pour leur part enregistré un accroissement de l'ordre de 57% passant de 11,6 mds de DA en 2009 à 18,4 mds de DA en 2010. A fin 2010, le résultat net de la banque s'est établi à 19,16 mds de DA, mais le bénéfice réel de la BEA était «beaucoup plus important», selon M. Loukal qui explique qu'une partie des résultats initiaux de la banque, soit 29 mds de DA ont été incorporés dans les fonds propres de la banque. Courant 2011, le capital de la BEA est passé de 24,5 mds à 76 mds de DA grâce à l'incorporation d'une partie des résultats de la banque, souligne-t-il.