Des unités locales de conditionnement d'huile d'olive étaient présentes aux stands. Cette filière «n'est pas réglementée», nous dit Attia Bilal, responsable commercial de l'unité Oliviera de Tazmalt. «Nous sommes victimes de pratiques frauduleuses. Certains n'hésitent pas à mélanger l'huile d'olive avec d'autres huiles végétales, pour les vendre à 200 DA le litre. Nous avons protesté à maintes fois auprès des organismes concernés, mais sans résultats» conclut-il. Cette unité n'exporte pas, mais commercialise son produit à l'intérieur du pays, en vendant, en moyenne, 20 quintaux d'huile d'olive par mois. A la question de savoir comment peut-on reconnaître une huile d'olive pure de celle qui est frelatée, notre interlocuteur dira que c'est très difficile de faire le distinguo. Au stand du laboratoire de Assam Tarik (agronome), on nous dira que ce sont des composants chimiques qui peuvent déterminer la pureté de l'huile d'olive. Néanmoins, une astuce de grand-mère fait aussi recette. Il s'agit de mettre un peu d'huile dans un récipient au congélateur, le laisser se congeler et le mettre, ensuite, dans un endroit frisquet dans le réfrigérateur. S'il y a une couche qui se congèle et l'autre qui se dégèle, alors l'huile est frelatée.