L'importation des pièces de rechange ne fait pas partie du champ d'application de l'arrêté ministériel signé le 23 mars dernier fixant les cahiers des charges relatifs aux conditions d'exercice des activités des concessionnaires de véhicules neufs, a rappelé hier l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (Abef) à ses adhérents et à leur clientèle. En conséquence, l'importation de pièces de rechange «continue à obéir à la réglementation en vigueur, précédemment à la promulgation du dit arrêté», a précisé un communiqué de l'Abef. Selon une estimation faite par les professionnels du secteur, l'Algérie importe quasiment 99% de la pièce de rechange. À cet égard, l'instauration de nouvelles modalités d'exercice de l'activité de concessionnaire aidera le développement du secteur. De prime abord, ces nouvelles dispositions seront bénéfiques pour le client final. Cela va créer ensuite une dynamique en matière de sous-traitance dans le secteur de l'industrie automobile. Le concessionnaire ne sera plus seulement un simple importateur-distributeur, mais il va produire à terme, selon des spécialistes. Par ailleurs, l'arrêté ministériel publié récemment au Journal officiel définit les cahiers des charges à respecter pour la délivrance des agréments d'exercice des activités de concessionnaires de véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et engins roulants neufs, selon la même source. Les nouvelles mesures stipulent, entre autres, que les véhicules importés doivent répondre aux normes de sécurité prévues par ce cahier des charges, a souligné l'Abef.