Le village Amirouche (ex-Riquet) qui est traversé par la RN26, est confronté à un sérieux problème en rapport avec la circulation automobile. Le trafic routier, dense et quotidien, fait que la sécurité des habitants soit quelque peu menacée par le passage des véhicules, surtout les poids lourds, qui y transitent par centaines journellement. Par le passé, il y a eu, selon les témoignages de quelques habitants, des accidents qui ont coûté la vie à des piétons, fauchés par des «chauffards», disent-ils. Ce qui, à chaque fois, provoque l'ire de la population de ce village, qui a procédé, maintes fois, à la fermeture de ce tronçon, en réclamant des ralentisseurs et des passerelles. Si des dos d'âne ont été aménagés, ce n'est pas le cas pour les passerelles dont l'absence donne des sueurs au dos. Ce sont les élèves qui fréquentent l'école primaire du village qui donnent le plus de soucis. En effet, les écoliers qui habitent sur la rive opposée à leur école, sont obligés de passer par la RN26. Ils frôlent la mort à chaque fois qu'ils mettent un pas sur cette voie, que d'aucuns qualifient de route de la mort. Accostés, des élèves de différentes classes expriment leur inquiétude, à l'idée de traverser la chaussée : «Nous avons toujours peur, lorsque nous passons par cette route». Affolés, regardant à gauche et à droite, ces élèves avaient toutes les peines du monde à rejoindre l'autre rive. Aux alentours, il n'y a ni panneaux indiquant l'existence d'une école dans les parages, ni un passage pour écoliers, ni panneaux de limitation de la vitesse, rien. Juste le danger permanent pour ces écoliers. En plus, la cour externe de cette école donne directement sur la chaussée. Un double danger, somme toute, pour ces enfants, qui payent la bêtise des adultes, faut-il le souligner. Dans leurs fougueuses et courses-poursuites, ces élèves débordent sur la route, risquant leur vie. Il est temps pour les pouvoirs publics de prendre rapidement en charge ce problème, car il y va de la vie de ces enfants innocents.