Les éléments de la sûreté de wilaya mènent un travail acharné pour éradiquer le phénomène de la cybercriminalité et surtout identifier les auteurs de cet acte qui touche à la vie privée des citoyens. En effet, ce fléau prend des proportions très inquiétantes dans la région. Se référant aux chiffres, le nombre d'affaires liées à ce fléau qui ont été portées à la connaissance des éléments de la police s'élèvent à 23 affaires depuis le début de l'année en cours, contre 11 enregistrées en 2013. Soit une hausse de 50%. Une situation qui inquiète les citoyens, raison pour laquelle le corps de sécurité a appelé à éviter la publication de données personnelles sur les réseaux sociaux qui constitue un moyen d'escroquerie utilisé par les cybercriminels. Tout en appelant les parents de surveiller leurs enfants quant au mauvais usage de l'internet. Le chef de bureau de la cellule de lutte contre la cybercriminalité au niveau de la sûreté de wilaya, le commissaire-divisionnaire, Anis Drahmani, a affirmé dans une déclaration au Temps d'Algérie que des moyens scientifiques et logistiques ont été déployés par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour éliminer ce fléau. D'ailleurs, un nombre important d'éléments de la police ont bénéficié d'une formation en vue de combattre la cybercriminalité. «Malgré la recrudescence de la cybercriminalité dans notre société, notamment avec l'introduction des nouvelles technologies de communication (TIC), les services de la DGSN accentuent leurs efforts pour lutter contre ce phénomène qui menace la vie des citoyens», a-t-il insisté. Notre interlocuteur a souligné, en outre, que la police dispose d'un laboratoire central composé d'une section de preuves numériques et qui a pour objectif d'établir des expertises techniques, en vue d'identifier le cybercriminel. «Avec les moyens sophistiqués mis en place par notre direction, l'identification des meneurs de ces infractions est possible», a-t-il dit. S'agissant des types de criminalité enregistrés par leurs éléments et ce, durant la période allant du 1er janvier à ce jour, notre interlocuteur dira : «Le nombre d'affaires liées à cette criminalité a augmenté, comme nous l'avons dit plus tôt. Elles sont liées à la diffamation, aux intrusions dans les systèmes automatisés et de traitements de données, aussi à l'intimité de la vie privée des citoyens et d'autres affaires liées à l'escroquerie». Il reste toutefois que les éléments de la police n'ont pas déterminé la catégorie la plus précise des personnes impliquées dans ces infractions. La police sensibilise sur les dangers de l'escroquerie virtuelle Anis Drahmani a saisi cette occasion pour appeler la population locale à éviter de mettre les données de leur vie privée sur les réseaux sociaux, en l'occurrence Facebook et Tweeter… Ces réseaux sont devenus, selon lui, le moyen d'escroquerie sur la Toile. Ainsi, il a mis en garde contre la prolifération de l'escroquerie qui se fait via l'internet ces dernières années. «J'appelle tous les usagers de cette technologie qui sont victimes de tout genre de criminalité que ce soit des injures, insultes ou menaces sur la Toile de solliciter immédiatement les éléments de la police avant de procéder au blocage de son compte électronique. Cela nous permettra d'identifier inévitablement le cybercriminel», a-t-il indiqué. Avant de conclure : «Les enfants sont la catégorie la plus exposée aux dangers de la cybercriminalité. A cet effet, j'appelle les parents à surveiller leurs enfants usagers de cette technologie».