La cybercriminalité est en ascension en Algérie. Pour y faire face, les autorités s'attellent d'ores et déjà à doter en moyens humains et logistique nécessaires des corps de sécurité et de justice, à même de renforcer leurs capacités d'intervention. Les instances judiciaires du pays ont traité 90 affaires liées à la cybercriminalité depuis 2005. Depuis le début de l'année, 12 affaires ont été enregistrées, à travers lesquelles 88 personnes ont été inculpées, selon les chiffres du ministère de la Justice, avancés lors de la tenue du séminaire international sur la lutte contre la cybercriminalité, récemment à Alger. Les délits ont trait à des attaques contre des sites officiels, à la diffusion de scènes perverses et obscènes sur le Net, à l'atteinte à la vie privée des personnes et autres. Pour contrecarrer ce phénomène qui fait des ravages dans les pays développés, 50 magistrats algériens ont été formés spécialement pour traiter ce type de criminalité, ainsi que dans le corps de la sécurité. D'ailleurs, la police de l'Internet ne tarderait pas à voir le jour. Bien que le phénomène de cybercriminalité n'est pas assez développé en Algérie, comparé aux autres pays, où sévit le piratage d'informations sensibles, de codes bancaires et la grande criminalité, les autorités font dans la prévention, sachant pertinemment que les infractions vont crescendo. Mieux, un Office national de lutte contre la cybercriminalité sera installé prochainement. Il aura pour mission de veiller à la sécurité des programmes, notamment officiels, et la prévention et la lutte contre l'intrusion illégale dans les systèmes d'information, l'escroquerie, le financement de la propagande du terrorisme, de la pédophilie et de la prostitution entre autres. Cependant, une contrainte de taille se présente aux autorités, en l'absence d'hébergeurs locaux. En effet, la majorité des sites sont hébergés en Europe et ailleurs. La traçabilité des cybercriminels pose gravement problème, en ce sens que leur détection est tributaire de la collaboration des hébergeurs initiaux. Néanmoins, un projet est en cours de maturation afin d'éviter de faire tout ce chemin pour débusquer les «pirates de la Toile», car il est plus facile pour les enquêteurs de mettre la main sur les criminels de l'Internet en Algérie qu'ailleurs. La nécessité de sécuriser les informations sur le Net devient impérieuse, d'autant que l'Algérie s'achemine vers la généralisation de l'usage des paiements bancaires et autres transactions personnelles via Internet. Le programme e-algérie 2013, qui prévoit le passage à «l'administration électronique» de plusieurs secteurs, passe par une meilleure protection des contenus. La cybercriminalité est en ascension en Algérie. Pour y faire face, les autorités s'attellent d'ores et déjà à doter en moyens humains et logistique nécessaires des corps de sécurité et de justice, à même de renforcer leurs capacités d'intervention. Les instances judiciaires du pays ont traité 90 affaires liées à la cybercriminalité depuis 2005. Depuis le début de l'année, 12 affaires ont été enregistrées, à travers lesquelles 88 personnes ont été inculpées, selon les chiffres du ministère de la Justice, avancés lors de la tenue du séminaire international sur la lutte contre la cybercriminalité, récemment à Alger. Les délits ont trait à des attaques contre des sites officiels, à la diffusion de scènes perverses et obscènes sur le Net, à l'atteinte à la vie privée des personnes et autres. Pour contrecarrer ce phénomène qui fait des ravages dans les pays développés, 50 magistrats algériens ont été formés spécialement pour traiter ce type de criminalité, ainsi que dans le corps de la sécurité. D'ailleurs, la police de l'Internet ne tarderait pas à voir le jour. Bien que le phénomène de cybercriminalité n'est pas assez développé en Algérie, comparé aux autres pays, où sévit le piratage d'informations sensibles, de codes bancaires et la grande criminalité, les autorités font dans la prévention, sachant pertinemment que les infractions vont crescendo. Mieux, un Office national de lutte contre la cybercriminalité sera installé prochainement. Il aura pour mission de veiller à la sécurité des programmes, notamment officiels, et la prévention et la lutte contre l'intrusion illégale dans les systèmes d'information, l'escroquerie, le financement de la propagande du terrorisme, de la pédophilie et de la prostitution entre autres. Cependant, une contrainte de taille se présente aux autorités, en l'absence d'hébergeurs locaux. En effet, la majorité des sites sont hébergés en Europe et ailleurs. La traçabilité des cybercriminels pose gravement problème, en ce sens que leur détection est tributaire de la collaboration des hébergeurs initiaux. Néanmoins, un projet est en cours de maturation afin d'éviter de faire tout ce chemin pour débusquer les «pirates de la Toile», car il est plus facile pour les enquêteurs de mettre la main sur les criminels de l'Internet en Algérie qu'ailleurs. La nécessité de sécuriser les informations sur le Net devient impérieuse, d'autant que l'Algérie s'achemine vers la généralisation de l'usage des paiements bancaires et autres transactions personnelles via Internet. Le programme e-algérie 2013, qui prévoit le passage à «l'administration électronique» de plusieurs secteurs, passe par une meilleure protection des contenus.