Les commerçants des communes de Maâtkas ont observé hier une grève générale pour dénoncer le taux d'imposition appliqué cette fois-ci sur leur chiffre d'affaires (C20). A cet effet, ils demandent le départ du chef de l'Inspection des impôts de Maâtkas qui est, d'après eux, à l'origine de cette hausse exorbitante de leurs taxes. Une réunion de travail regroupant le directeur des impôts de la wilaya de Tizi Ouzou et les représentants des commerçants de la localité a eu lieu hier, au cours de laquelle le premier responsable des impôts a promis de prendre en considération dans les plus brefs délais leurs préoccupations. En effet, la quasi-totalité des commerçants des communes de Maâtkas a répondu favorablement à l'appel à la grève initié par le bureau local de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) afin d'exprimer leur mécontentement quant à l'augmentation des taxes et d'impôts imposés sur leur chiffre d'affaires (C20). «La grève a été suivie à 100%. Nous ne comptons pas baisser les bras jusqu'à satisfaction de nos revendications», a affirmé un représentant des commerçants. Selon le même gréviste, ce recours à la protesta a été décidé à l'issue d'une assemblée générale des commerçants qui s'est tenue vendredi dernier à la maison de jeunes de ladite localité. Contestant le montant du chiffre d'affaires retenu pour le calcul de l'imposition, les commerçants protestataires demandent la révision de cette tarification imposée sur leur chiffre d'affaires et le revenu locatif. Par ailleurs, ils revendiquent le droit de s'acquitter de cette contribution au niveau de leur daïra et non hors de leur localité. A souligner que le directeur des impôts de la wilaya de Tizi Ouzou, Ramdane Belbayedh, s'est rendu sur le lieu de la protestation pour s'entretenir avec les commerçants. Une visite au cours de laquelle il s'est engagé entièrement à prendre en main leurs doléances et à trouver la solution idoine à leurs préoccupations. «Nous nous sommes engagés à prendre en charge toutes leurs revendications. S'agissant du limogeage du chef de l'Inspection des impôts de cette commune, cette décision ne dépend pas de notre direction, mais des autorités locales», a-t-il indiqué.