Les transporteurs de voyageurs desservant la ville d'Akbou ont déclenché, avant-hier, un mouvement de grève pour exiger, “une révision à la baisse de la taxe sur le chiffre d'affaires, imposée par les services des impôts". Initiée par la coordination de la daïra d'Akbou de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), affiliée à l'UGTA, cette grève a complètement paralysé le transport en commun dans la région de la haute vallée de la Soummam. Une situation qui pénalise principalement les usagers réguliers de ce moyen de transport, notamment les travailleurs et les élèves qui font tous les jours la navette entre leurs localités et la ville d'Akbou, devenue un grand pôle urbain. A noter que les transporteurs en grève, assurant régulièrement la liaison d'Akbou, desservent quotidiennement et à longueur de journée plus d'une dizaine de communes de la vallée de la Soummam, dont Sidi Aïch, Ouzellaguen, Tazmalt, Ighil Ali, Seddouk, Tamokra, Chellata, Bouhamza, Boudjellil... Selon le coordinateur du Syndicat des transporteurs de voyageurs relevant du secteur d'Akbou, Kamel Ichaalalen, une réunion regroupant les membres de l'UGCAA, des représentants de la direction des transports de la wilaya de Béjaïa et des autorités locales devait se tenir, hier après-midi, au siège de la daïra d'Akbou. Notre interlocuteur a précisé que “cette réunion constitue une nouvelle opportunité pour nous, les représentants des transporteurs, de réitérer nos revendications légitimes, dont la révision à la baisse du taux d'imposition forfaitaire, l'installation des abribus et plaques d'indication des arrêts de bus, la répartition transparente et équitable des lignes de transport..." K O Nom Adresse email