Il y a une rude concurrence en escrime à Brazzaville... C'est exact, mais on obtiendra des médailles. Je ne peux pas vous en donner la couleur mais ce dont je suis sûr c'est que des Algériens monteront sur le podium. L'escrime algérienne était absente aux Jeux de 2011 à Maputo... Cette absence avait une explication : nous n'étions pas en mesure de rivaliser avec les meilleures nations de l'époque. Aujourd'hui, les choses ont changé. L'escrime algérienne a progressé grâce à un travail en profondeur au point de pouvoir ambitionner de remporter des médailles dans une compétition continentale. Anissa Khelfaoui et Romane Djitli viennent d'obtenir des médailles à Brazzaville. C'est plutôt un bon début... Oui, c'est un début qui va booster les autres en vue de nous offrir d'autres médailles parmi lesquelles certaines seront en or. Cela permettra à notre pays d'effectuer un bond en avant dans le classement continental. Combien de nos escrimeurs et escrimeuses se trouvent à Brazzaville ? Ils sont 12. Il s'agit d'Anissa Khelfaoui, Anissa Louiza, Khadidja Zerabib et Narimène Houari (fleuret féminin), Abik Bounegab, Sarah Atrous, Amira El Hafaya et Sonia Abdi (sabre féminin), Ramen Djalti, Anis Mabed, Salim Haroui et Youcef Madi (fleuret masculin).
La compétition se termine par quelle épreuve le 6 septembre ? On terminera ce jour-là avec le sabre masculin tandis que les épreuves par équipes (masculin et féminin) auront lieu les 5 et 6 septembre. Les Algériens ont-ils des chances ? Je pense qu'au sabre féminin, le podium est jouable même en présence de plusieurs escrimeuses de haut niveau dont deux Tunisiennes.