La Ligue du football professionnel (LFP) revient à la charge et exhorte les responsables des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 à lui transmettre les dates, les lieux ainsi que les horaires des entraînements de leurs équipes, pour permettre à la commission médicale de la FAF de faire des contrôles de dopage inopinés. «Suite aux nouvelles orientations du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football et par souci de prendre en charge d'une manière effective le volet de l'anti-dopage, il est demandé à l'ensemble des clubs de Ligue I et II de communiquer dans les meilleurs délais à la Ligue de football professionnel les dates, les lieux ainsi que les horaires d'entraînement du club», a-t-on indiqué dans un communiqué diffusé sur le site de la LFP. La plupart des clubs professionnels ont refusé initialement de collaborer avec la LFP et la commission médicale de la FAF. Après les deux premiers cas de dopage dans le championnat national en ce début de saison (Youcef Belaïli de l'USM Alger et Rafik Boussaïd du RC Arba), la FAF et la LFP tiennent à accentuer la lutte contre le dopage, conformément d'ailleurs aux orientations de la FIFA et de l'Agence mondiale antidopage (AMA). «La FIFA pense, comme d'autres sports d'équipes, que les contrôles effectués en dehors des compétitions doivent se dérouler aux centres d'entraînement où les joueurs passent six jours sur sept et où ils sont facilement localisables», a fait savoir la FIFA dans un communiqué en mars 2009. Si les clubs refusent encore de collaborer, la LFP va leur infliger des sanctions financières. L. B.