Entre James Rodriguez et Rafael Benitez, ce n'est pas franchement le grand amour. Blessé dès le début de la saison, le Colombien s'était heurté une première fois à son entraîneur. La raison ? L'ancien Monégasque se sentait prêt à rejouer pour les Merengues quand son coach préférait le laisser sur le banc. Agacé, le joueur, parti entre-temps en sélection, n'avait alors pas hésité à envoyer un message indirect au nouveau commandant de la Casa Blanca. «Quand je ne suis pas avec la sélection, je souffre beaucoup parce que je veux toujours aider. Il y a eu une action durant laquelle j'ai démarré à fond avant de courir pendant 45 mètres. Ça, c'est pour ceux qui disent que je ne suis pas en condition.» Un coup de gueule qui avait fini par faire son effet, James ayant été aligné d'entrée pour le Clasico face au Barça (0-4). Mais une fois encore, les deux hommes ont fini par se trouver un nouveau différend. Remplacé avant l'heure de jeu alors qu'il était l'un des rares Madrilènes à tenir son rang lors de la débâcle face au Barça, James n'a pas compris le choix de son entraîneur. Tout comme celui d'être mis sur le banc de touche, quelques jours plus tard, lors du déplacement en Ukraine pour le match de Ligue des Champions face au Shakthar Donetsk (4-3). Dans son édition du jour, AS indique que le Colombien a mal vécu cette nouvelle mise à l'écart. Le numéro 10 merengue estime qu'il a été puni par Benitez suite au Clasico. «Il y a des joueurs qui sont meilleurs que toi», lui aurait même asséné le coach madrilène selon le journal espagnol. Des propos difficiles à encaisser pour un élément qui aimerait voir son contrat être revu à la hausse et qui déçoit rarement lors de ses apparitions. Mais Benitez en a décidé autrement. Reste maintenant à savoir si ce «traitement de faveur» aura des conséquences irréversibles entre le joueur et son entraîneur.