Les affaires de mœurs jugées au tribunal criminel de la cour d'Alger ont pris de l'ampleur lors de cette cession criminelle. Adultère, inceste, abus sexuels sur enfants, viols sont des délits inscrits dans les arrêts de renvoi de ces affaires jugées généralement à huis clos. Cette fois-ci, l'affaire jugée est celle d'une jeune fille souffrant de troubles mentaux qui aurait été enlevée par quatre jeunes dont l'âge varie entre 24 et 30 ans. Selon les déclarations de la mère de la victime, les kidnappeurs auraient tenté de violer sa fille après l'avoir séquestrée pendant dix jours. Selon la même source, cette fille a adopté une mauvaise conduite. C'est pourquoi, la veille de son enlèvement, cette mère a grondé sa fille pour mettre fin à ses gestes impudiques. La victime qui ne jouit pas complètement de ses capacités morales aurait appelé l'accusé principal dans cette affaire. Ce dernier l'a emmenée chez un autre copain où la fille est restée dix jours. Durant cette période, la victime n'a pas été persécutée. Bien au contraire, l'accusé l'a amenée au marché, lui a acheté des vêtements et lui a conseillé de rentrer chez elle. Par crainte de la réaction de ces parents, la fille refusa catégoriquement. Fort heureusement, les agents de police de Tixeraïne qui avaient suspecté ces personnes ont immédiatement réagi, en arrêtant la fille et ses compagnons. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis dix ans de prison ferme à l'égard des accusés. Le verdict a été rendu et la peine prononcée varie entre une année et 18 mois de prison ferme à l'encontre des personnes impliquées.