Le Salon national de la formation continue, de la formation par apprentissage et du recrutement par alternance revient pour sa troisième édition les 16, 17 et 18 janvier 2016 au palais de la culture Moufdi-Zakaria d'Alger. Avec la participation de plusieurs institutions de formation publiques et privées, cette nouvelle édition est placée sous le slogan «Se former tout au long de la vie», a indiqué hier le commissaire de ce Salon, le Dr Ali Belkhiri. Ce dernier qui a animé un point de presse à Riadh El Feth, a fait savoir que cette manifestation est organisée à la faveur des salariés, cadres, fonctionnaires, artisans, professions libérales, demandeurs d'emploi, diplômés ou étudiants. Autrement dit, toute personne désirant obtenir une promotion, changer de métier, préparer un diplôme ou une qualification, est invitée à participer à l'événement. Le conférencier souligne que la formation continue «est le moyen le plus sûr de progresser dans la vie professionnelle, de trouver un nouvel ou meilleur emploi, de se réorienter, de compléter ses connaissances ou d'acquérir de nouvelles compétences». Il indiquera que durant ces trois jours, des professionnels de la formation seront présents pour l'orientation des intéressés. «La réussite professionnelle passe impérativement par la formation continue», indiquent les organisateurs de ce salon qui se tient sous le parrainage du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Il se veut également un espace pour «promouvoir la formation professionnelle en créant un événement ouvert au grand public et ainsi de participer à l'amélioration des compétences des ressources humaines en Algérie», ajoute le conférencier. Ce dernier a mis en exergue ensuite la situation économique du pays marquée par la chute du prix du pétrole. C'est pourquoi il n'a cessé de répéter, hier, la nécessité d'adapter l'offre de la formation aux besoins du marché national de l'emploi. «Le pays a besoin de mettre en place une économie alternative qui s'appuie sur les entreprises locales», dira-t-il. C'est la raison pour laquelle l'orateur estime que l'Etat est désormais «dans l'obligation d'encourager la formation pour pouvoir assurer la production des produits que nous ne pouvons plus importer». Au-delà de la crise, les entreprises algériennes, publiques et privées, «doivent» se développer et être compétitives pour se placer sur le marché national et pouvoir se substituer à l'importation et aux entreprises étrangères, martèle le Dr Ali Belkhiri, ex-PDG d'une entreprise nationale. Des formations financées par le Fnac Lors du point de presse, le commissaire du Salon a indiqué que ce type de formation est financé principalement par le Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (Fnac). L'entreprise qui n'offre pas de formation à ses employés est obligée de remettre les financements audit fonds. Par ailleurs et tout en lançant un appel aux intéressés de venir nombreux au Salon, l'orateur indiquera que durant les trois jours de l'événement des tables rondes apporteront des informations sur «les dispositifs, les règlements, la fiscalité et les programmes de formation continue, ainsi que celles par apprentissage et par alternance».