Lors d'une conférence de presse animée, hier, à la salle Mohamed-Zinet de l'Office Riadh El Feth, le commissaire du Salon Ali Belkhiri, a estimé que « la formation est devenue une nécessité pour les entreprises, les salariés, les demandeurs d'emploi et les étudiants ». Cette première édition, placée sous le patronage du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, s'articule autour de quatre espaces : changer, progresser, se former, créer et innover, des concepts clés de la réussite professionnelle. Le Salon, selon son commissaire, a pour objectif « la création d'un carrefour de la formation continue où les organismes et fournisseurs de formation vont rencontrer les entreprises en quête de partenaires pour la prise en charge de leur plan de formation interne ainsi que le public à la recherche d'offre de formation individuelle ». Parmi les participants à ce Salon, on y trouve de grandes écoles et des instituts comme Ibn Rochd, ETS Salim, MDI, USTHB, ESAA, CECI, INSIM et Royal School. Des organismes d'Etat comme le Fnac et l'Indefoc y prendront part. Le premier est chargé de suivre les investissements de la taxe de la formation prélevée sur la masse salariale des entreprises autour de 2%, le second de formation à la carte. Des ateliers et des conférences sont au programme de cet évènement. Animées par des experts, les tables rondes aborderont la fiscalité, la taxe de la formation professionnelle, l'évaluation du retour d'investissement sur la formation, le E-learning, l'hygiène et sécurité d'entreprise. L'Indefoc (Institut de formation continue de Rouïba) a pour mission principale, selon sa directrice Oukil, « la fourniture d'une assistance pédagogique et technique aux entreprises, structures, organismes et personnes concernés en vue de promouvoir et de développer la formation continue selon l'article 3 du décret de création. Il est chargé d'effectuer toute étude et recherche pour améliorer, adapter les méthodes, les contenus de la formation, de mettre en place et de gérer un système de communication et d'information en vue d'identifier et d'animer un réseau de compétences nationales, d'organiser la concertation en matière de formation professionnelle avec les partenaires concernés, d'élaborer, d'adapter et d'harmoniser le contenu et les méthodes de formation avec l'environnement, d'assurer le perfectionnement et le recyclage des formateurs et des maîtres d'apprentissage et d'élaborer et d'étudier les spécialités, contenus, méthodes d'évaluation de la formation. Comme il met en œuvre les mécanismes et dispositifs d'homologation de programmes et de validation des acquis professionnels et effectue des prestations de formation et d'élaboration de plans de formation et d'engineering pédagogique », nous a-t-elle expliqué. Formation continue Le Fonds national de développement de la formation continue et de l'apprentissage (Fnac) « est chargé de gérer et d'investir la taxe de formation obligatoire prélevée sur la masse salariale des entreprises ». Selon son directeur, Réda-Amine Bendali, « il finance des programmes de formation continue au profit des entreprises qui s'acquittent de la taxe de formation et de celles qui sont en règle vis-à-vis de organismes d'impôts ». En 2014, 25 thèmes ont été élaborés à la demande des entreprises. Un projet pour développer le marketing global en apprentissage est en préparation. Le directeur de l'Ecole supérieure algéro-française des affaires (ESAA), Loïc Mayro, a fait savoir que « pour être compétitif et efficace, il faut miser sur la formation continue des employés au cœur de la problématique des entreprises ». Le Salon national de la formation continue est une bonne initiative pour faire connaître les opportunités de nature à améliorer ses compétences dans son parcours professionnel et ses chances de recrutement.