Les Sétifiens n'oublieront pas de sitôt leur dernier séjour au Mali, notamment la nuit du 2 au 3 juin 2009 au cours de laquelle ils ont connu la peur de leur vie. Cela s'est passé au moment où la délégation de l'Entente s'apprêtait à quitter l'aéroport international de Bamako à 23h45 à bord d'un avion de la compagnie Air Algérie. Le pire a été évité de peu. En effet, l'un des réacteurs de l'appareil a explosé juste avant que l'avion ne décolle. Un incident technique qui a obligé le pilote d'arrêter en urgence l'appareil, ce qui a provoqué la panique à bord comme nous le relate Mohamed Amine Ferradji, le gardien de but sétifien. «Ce que nous avons vécu hier à Bamako est digne d'un film catastrophe. Deux jours seulement après le crash de l'avion d'Air France au Brésil, vous prenez l'avion et vous entendez au moment du décollage un bruit assourdissant. Heureusement que c'était juste avant que l'avion ne décolle, sinon ça aurait été la catastrophe», dira le héros des Noir et Blanc des huitièmes de finale retour de la coupe de la CAF face à l'AS Djoliba, qui ajoute que le calvaire des voyageurs s'est poursuivi tout au long du périple. «Lorsqu'on nous a dit que le bruit avait pour origine l'explosion d'un des réacteurs de l'avion, on n'était pas rassurés. Les techniciens ont dû mettre trois heures pour le réparer. Et lorsque l'avion a enfin quitté l'aéroport de Bamako vers trois heures du matin, les craintes n'étaient pas encore dissipées. Ce n'est qu'une fois qu'on est arrivés à l'aéroport d'Alger que nous avons poussé un grand ouf de soulagement. C'était vraiment un moment d'angoisse», nous confie Ferradji.