Alors que l'enquête sur les causes de l'incendie qui avait ravagé les locaux des passages souterrains du centre-ville au mois d'avril passé, est toujours en cours, 17 commerçants campent toujours sur leur décision, insistant pour reprendre leurs locaux. Il s'agit des propriétaires qui y activent depuis plus de vingt ans et qui ont refusé l'aide des autorités locales, à l'instar des autres vendeurs, au nombre de 118 et qui, eux, ont été dédommagés et bénéficié de nouveaux stands à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Certains d'entre eux soupçonnent un acte volontaire, dans le but de les délocaliser. Ils s'interrogent, également, sur le sort de leurs locaux depuis la réalisation de ces souterrains. Les autres commerçants n'y avaient que des étals installés durant les années 1990 et dont l'emplacement était fort critiqué, car rendant les lieux très exigus pour la circulation piétonne. À titre de rappel, les services de la Protection civile avaient maintes fois averti dans des rapports d'expertises sur ce danger. Les commerçants ont été délocalisés à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli à l'unité de voisinage 16, où ils avaient bénéficié de locaux de l'OPGI en location. Le prix de location était dérisoire, allant de 1000 à 2000 DA, selon la superficie. Cependant, nombre d'entre eux ne se sont pas adaptés au nouveau site. Certains commerçants n'ont même pas débuté leurs activités, car ce dernier n'attire pas les clients. Les 17 commerçants montent au créneau et alimentent les doutes par leurs interrogations. «Nous sommes en droit de nous interroger sur une telle lenteur dans la réhabilitation de nos locaux ?» Aux dernières nouvelles, les élus de l'APC auraient dépêché des techniciens sur le lieu du sinistre. Un avis d'appel d'offres pour la réhabilitation des lieux devrait être lancé prochainement.