L'établissement arts & culture a déjà tracé son programme des activités pour l'année 2016 en commençant par la réquisition du premier jour de la semaine qui sera, selon les responsables de l'établissement, dédié à la jeunesse. Cet événement, intitulé «Samedis jeunesse», s'articulera essentiellement autour de rencontres artistiques qui auront lieu au centre culturel de la commune de Oued Koriche. Tous les samedis du mois de janvier à partir de 14h00, les jeunes auront droit à un espace exclusif où la musique trouvera toute sa dimension. Pour y assister, il faudra juste débourser 200 DA. Arts & Culture annonce ainsi que toutes les nouvelles tendances musicales sont au menu de cet événement. Mais aussi des découvertes grâce à la prestation sur scène de jeunes graines prometteuses, nous dit-on. A l'affiche du premier samedi (9 janvier), c'est le groupe Nima Psy qui montera sur la scène du centre culturel dans le genre hip hop- rap. Pour rappel, Zenda 2011» de Nima Psy avait été nommé meilleur clip de l'année. Le samedi suivant, c'est Joe Batoury qui fera monter le son. Joe et sa bande, comme d'habitude, sont connus pour leur trip façon gnaoui dans la pure tradition. Le samedi 23 janvier, c'est le groupe Hypnotika qui assurera la journée. Une journée placée sous le signe du métal. Hypnotika, c'est trash, c'est métallique et ce sera aussi l'occasion pour les membres du groupe de rendre hommage à Lemmy Kilmister. Hypnotika, au final, ce sera aussi des reprises de Slayer et Magadeth. Le dernier samedi du mois de janvier, c'est le groupe Evrest qui le signera. Place au rock alternatif. Pour résumer l'historique de cette formation née entre deux vagues à Aïn Benian, c'est d'abord la rencontre entre Kamel (guitariste, chanteur) et Hakim (bassiste du groupe). C'était en 2009 puis ensuite celle d'Ahmed (guitariste soliste) et Yanis, le petit frère de Kamel à la batterie qui les ont rejoint quelque temps après. La suite, il n'est question que d'une succession de scènes, où ils ont fait des reprises classiques de titres légendaires. A l'époque, les balances se faisaient au cœur de l'association «SOS Bab El oued». Depuis, ils ont appris à composer leurs propres morceaux. Des morceaux de rock mais avec une touche incontestablement algérienne.