Rabah Saâdane s'attend à un match très délicat sur tous les plans face aux doubles champions d'Afrique, en quête de rachat et de réhabilitation après le nul concédé chez eux au Caire face à la Zambie lors de la première journée des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. «C'est un match extrêmement difficile pour les deux équipes qui ont besoin de points. Ce sera une véritable bataille sur tous les plans, notamment sur le plan tactique», dira le sélectionneur algérien qui a à cœur de refaire le coup de 2004 où il a damé le pion sur le plan tactique à son homologue égyptien alors que l'EN a joué en infériorité numérique durant plus d'une demi-heure après l'expulsion de Mamouni. «C'est un match totalement différent de celui de 2004. Ce n'est pas la même conjoncture ni le même environnement. Les deux équipes ont également changé. Il faut oublier le passé et se concentrer sur le présent», souligne Saâdane tout en précisant que son équipe a tout de même un bon coup à jouer face à son homologue égyptienne en difficulté actuellement, à l'image de son premier réservoir, le club du Ahly, éliminé à la surprise générale des deux épreuves africaines, la Ligue des champions d'Afrique et la coupe de la CAF. «L'Egypte est en déclin, il faut en profiter» «La sélection égyptienne est en déclin. Son niveau a régressé et il faut en profiter», affirme Saâdane qui devra opter pour la même tactique adoptée en 2004, soit le 3-5-2. C'est également le dispositif préféré par son alter ego égyptien, Hassan Shehata. L'on se dirige donc vers une rude bataille dans la zone médiane qui sera bien fournie de part et d'autre. Les duels s'annoncent impitoyables dans cette zone pour avoir la maîtrise de la situation et des débats. Les camarades de Ziani auront du pain sur la planche face aux partenaires du très expérimenté Ahmed Hassan, capitaine des Pharaons. La force de ces derniers réside justement au niveau du milieu de terrain et de l'attaque où le duo de choc Zaki-Aboutrika est à surveiller comme le lait sur le feu, alors que leur défense est lourde et prenable. Pour avoir le dernier mot, les Verts doivent faire preuve d'une solidarité sans faille et d'un opportunisme inouï devant les buts adverses.